Particularités cliniques de l’association allergie alimentaire et pneumallergènes - 29/07/20
Résumé |
Introduction |
L’association fréquente de l’allergie alimentaire et de l’allergie aux pneumallergènes a bien été établie. Cette coexistence a-t-elle une influence sur la présentation clinique de l’allergie alimentaire ?
Méthodes |
Il s’agit d’une étude comparative incluant les patients suivis pour allergie alimentaire entre 1992 et 2018 à la consultation d’allergologie de l’Hôpital des forces de sécurité intérieure à La Marsa. Tous les patients ont eu un interrogatoire ciblé, des tests cutanés aux pneumallergènes et à l’aliment suspecté. Les patients ont été scindés en 2 groupes selon l’existence d’une allergie alimentaire isolés groupe1 (G1) ou associé à un ou plusieurs sensibilisations aux pneumallergènes groupe2 (G2). Devant l’existence d’épitopes communs entre allergènes alimentaires et pollens ces derniers n’ont pas été inclus dans le (G2).
Résultats |
Vingt-sept (27) patients ont été étudiés. La moyenne d’âge était de 28 ans avec des extrêmes d’âges allant de 2 à 67 ans. Le sexe ratio était de 1,5. Le G1 avait regroupé 15 patients dont 7 enfants et le (G2) 12 patients dont 4 enfants. Dix patients du G1 avaient une atopie familiale contre 3 du (G2) (p=0,047). Des antécédents familiaux d’allergie alimentaire ont été retrouvé chez 3 du G1 vs un patient du G2. L’allergie alimentaire s’est révélée à l’enfance chez huit patients du (G1) contre 3 du G2 sans différence significative. Les manifestations cliniques généralisées sévères ont été observé chez 3 patients adultes du G1 contre un du G2, un bronchospasme a été recensés chez 4 patients du G1. Chaque groupe a compté 3 patients asthmatiques Dix patients du G2 avaient plus de deux sensibilisations au test cutané contre 6 dans le G2 (p=0,04). L’allergie a plus de deux aliments a été retrouvé chez 6 patients du G1 contre 4 du (G2). Les aliments les plus incriminés dans cette série sont par ordre croissant pour les deux groupes sont les amandes, le thon et le jaune d’œuf.
Conclusion |
Une atopie familiale et des antécédents d’allergie alimentaire a été plus fréquemment retrouvé chez les patients atteints d’allergie alimentaire seule (G1) dont les manifestations cliniques étaient plus sévères par rapports aux patients polysensibilisés.
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Vol 60 - N° 4
P. 330 - juin 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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