Réactions cutanées à type l’exanthème maculo-papuleux le plus couramment observés (Béta-lactamines) à propos de 90 cas de toxidermies observées de 1981 a 2019 - 29/07/20
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Résumé |
Introduction |
Toxidermie se définit comme un ensemble des réactions cutaneo-muqueuses secondaires à l’administration d’un produit par voie intramusculaire, intraveineuse entérale et sous cutanée. Le but de notre étude est de préciser la classe thérapeutique qui est à l’origine de réactions cutanées parmi les traitements utilisés et préconisés dans notre service de 1981 à 2019.
Méthodes |
Notre étude porte sur un nombre total de 90 cas hospitalisés au sein de notre service de 1981 à 2019 pour une réaction provoquée par un médicament. Une étude épidémiologique portant sur le sexe, l’âge et qu’elle serait la tranche d’âge la plus touchée. La répartition chronologique, une étude de l’échantillon en fonction de la classe thérapeutique utilisée, on insiste sur l’antibiothérapie qui sont les produits les plus manipulés.
Résultats |
Une étude clinique sur l’ensemble des malades et qu’elle est le tableau le plus observé en dermatologie La difficulté de prise en charge surtout en cas de présence d’une pathologie sous-jacente. L’âge de survenu de ces réactions est variable entre 20–50 ans. Il n’y a de différence entre les 02 sexes. L’exanthème maculo-papuleux est le tableau le plus couramment observé dans plus de 25 % des cas. Les toxidermies bulleuses observées dans plus de 15 % des cas. D’autres réactions cutanées ont été constatées à type pustuleux exanthématique aigu généralisé érythème pigmenté fixe urticaire et oedème de Quincke.
Discussion |
Dans 80 % des cas c’était un traitement antibiotique surtout les béta-lactamines pénicilline en suite les anti inflammatoire non stéroïdiens l’aspirine le tégrétol la griséofulvine.
Conclusion |
La prescription d’un traitement en particulier antibiotique ne doit pas être un acte de routine mais une action réfléchie fondée sur une analyse précise de la situation. Par leur fréquence, les réactions cutanées aux médicaments qui représentent 1 à 3 % des utilisateurs n’est pas un problème mineur qui dans certains cas mettre le pronsticvital en jeu du patient. De tels accidents doivent être notifiés aux instances de la pharmacovigilance pour une évaluation correcte du rapport bénéfice/risque.
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Vol 60 - N° 4
P. 333-334 - juin 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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