Réaction à l’introduction d’Omalizumab chez une adolescente présentant une urticaire chronique spontanée : allergique ou non ? - 29/07/20
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Résumé |
Introduction |
Les réactions médicamenteuses aux biomédicaments comme l’omalizumab (oma) sont complexes et de physiopathologie mal connue. Les réactions anaphylactiques sont rares et des « réactions anaphylactoides » via d’autres mécanismes peuvent les mimer. Nous rapportons une réaction sévère lors de l’introduction d’un traitement par Oma.
Méthodes |
Une adolescente de 17 ans présentait une urticaire chronique spontanée (UCS) résistante aux AH1 à 4 fois la dose. L’Oma était introduit à la dose de 300mg en sous cutané sous surveillance médicale [1 ].
Résultats |
La patiente présentait immédiatement au site d’injection une urticaire qui se généralisa puis tachycardie, dyspnée, vomissements faisant suspecter une réaction de type 1 IgE médiée. L’Oma n’était pas reconduit. 5 mois après, une récidive sévère de l’UCS avec inefficacité des AH1. La reprise d’Oma sous surveillance médicale avec prémédication AH1 sans réaction a confirmé l’absence d’allergie. Elle est toujours sous Oma avec 1 an de recul.
Discussion |
Le résumé des caractéristiques du produit rapporte que « les réactions anaphylactiques surviennent surtout aux 3 premières injections 2h parfois au-delà de 24h », basé sur les recommandations américaines. L’ensemble des recommandations et les moyens médicaux actuels (hormis le test de provocation) ne permettent pas de poser clairement le diagnostic d’anaphylaxie à l’Oma qu’elles soient biologiques ou physiques.
Conclusion |
Les réactions non allergiques aux biomédicaments semblent sous estimées et pouvant être interprétées à tort comme une anaphylaxie favorisées par un manque de standardisation des rapports cliniques, des explorations allergologiques non validées [2 ], des tests de provocation non effectués, une confusion entre allergie à l’Oma ou aux excipients, des exacerbations de la pathologie traitée ici l’UCS, dans un contexte de stress, posant la nécessité de prémédications éventuelles.
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Vol 60 - N° 4
P. 354-355 - juin 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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