Prévalence de l’asthme et des symptômes évocateurs d’asthme chez l’enfant et l’adolescent Djiboutien - 29/07/20
Résumé |
Introduction |
L’asthme est très fréquent chez l’enfant dans plusieurs pays avec une prévalence en augmentation depuis les années 1980 [1 ]. Aucune étude n’a été effectuée chez l’enfant et l’adolescent Djiboutien. Une meilleure connaissance des tendances épidémiologiques de l’asthme et la caractérisation des enfants à risque peut aider à définir des stratégies de prévention et de prise en charge de l’asthme à Djibouti. L’objectif de ce travail est d’analyser les données sur l’asthme de l’enfant et sur ses facteurs de risque.
Méthodes |
L’étude menée d’octobre 2014 à mars 2016 a porté sur 870 élèves Djiboutiens âgés de 6 à 16 ans inclus par échantillonnage aléatoire en grappe (46 % filles, garçons 54 %). L’interrogatoire précisait le statut socioéconomique, habitudes de vie, santé respiratoire (questions sur l’asthme et les symptômes évocateurs d’asthme inspirés de l’enquête ISAAC) [1 ] ainsi que des questions portant sur la prise d’un traitement et sur le recours aux soins pour des crises de sifflements ou d’asthme au cours de l’année écoulée. Une spirométrie (easy one) est pratiquée, la comparaison est réalisée par rapport aux normes Djiboutienne de l’enfant [2 ].
Résultats |
Les prévalences respectives globales des sifflements, sifflements à l’effort et toux sèche nocturnes sont de 5,6 %, 1,6 % et 7,8 % avec IC à 95 % de 4,3-6,4 ; 0,8-1,9 et 7,1-8,23. La prévalence est plus élevée chez les filles. Les variables associés à l’asthme sont le tabagisme passif, prématurité, l’emploi d’insecticides, l’utilisation du charbon comme méthode de cuisson, l’usage de l’encens (analyse univariée).
Discussion |
La prévalence de l’asthme chez l’enfant Djiboutien est inférieure à celle publié en Afrique, la fille est plus touchée que le garçon, l’exposition aux facteurs environnementaux expliquerait en partie résultats.
Conclusion |
L’asthme de l’enfant à Djibouti semble moins fréquent mais certains facteurs environnementaux expliquent la prévalence plus élevée chez les filles.
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Vol 60 - N° 4
P. 359 - juin 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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