La part de la mauvaise compliance chez les enfants sensibilisés aux pneumallergènes dans le non contrôle de l’asthme - 29/07/20
Résumé |
Introduction |
L’éducation thérapeutique et l’amélioration de la compliance des patients sont capitales dans la prise en charge de l’asthme. Les pneumallergènes sont impliqués dans le développement de l’asthme allergique. L’objectif de cette étude est d’établir le lien entre le contrôle de l’asthme et la coexistence d’une sensibilisation aux pneumallergènes avec une mauvaise compliance. L’objectif secondaire est d’étudier le lien entre le contrôle de l’asthme et les autres manifestations allergiques.
Méthodes |
Nous avons mené une étude rétrospective sur dossiers des enfants atteints d’asthme allergique âgés de plus de 5 ans et suivies en consultation de pneumo-allergologie pédiatrique au CHU Beni Messous à Alger.
Résultats |
73 malades colligés, l’âge moyen était de 10 ans. L’asthme était contrôlé dans 76,7 % des cas et non contrôlé dans 23,2 % des cas. Dans l’asthme contrôlé 47 % des tests cutanés étaient positifs alors que lorsque l’asthme n’était pas contrôlé 65 % des tests étaient positifs dont 23 % poly-sensibilisés. Pour les tests positifs les acariens étaient à 76,9 %. Parmi les asthmes non contrôlés sensibilisés aux pneumallergènes, 58 % présentaient une mauvaise technique d’inhalation et 76,4 % étaient non assidus. Des manifestations allergiques associées à l’asthme étaient retrouvées dans 83,7 %.
Discussion |
Chez les patients non contrôlés, la sensibilisation aux pneumallergènes était plus importante. L’association d’une sensibilisation aux pneumallergènes avec une mauvaise assiduité au traitement était liée au mauvais contrôle de l’asthme, les patients contrôlés présentant cette association avaient nécessité de fortes doses de corticoïdes inhalés pour obtenir le contrôle. L’existence d’autres manifestations allergiques n’est pas corrélée au degré du contrôle de l’asthme.
Conclusion |
La co-existence d’une sensibilisation aux pneumallergènes avec une mauvaise compliance des patients est liée à un mauvais contrôle de l’asthme de façon plus significative que lorsqu’ils existent séparément.
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Vol 60 - N° 4
P. 362 - juin 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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