Nouveautés en allergie médicamenteuse - 09/04/08
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Diagnosis of drug allergy/hypersensitivity is primarily based on a detailed anamnesis of the suspected substances and clinical aspects of the reaction, skin tests (if validated) and challenge tests (if indicated). At present, except for serum specific IgE determinations, which are available for a few drugs and biological agents only, the indications, sensitivity, specificity, positive and negative predictive values of other in vitro tests for immediate-type (histamine and sulfidoleukotriene release tests, basophil activation test) and non immediate-type (lymphocyte activation tests, study of the production and/or expression of cytokines by activated blood mononuclear cells) drug allergy/hypersensitivity are highly variable from one substance to another one, are dependent on the methodology used, and are not validated. However, these tests may be useful for the diagnosis of drug allergy/hypersensitivity in patients with a suggestive clinical history and negative skin tests, in allergy to drugs for which the sensitivity and specificity of skin tests are low, and in non allergic/non specific hypersensitivity reactions to drugs such as analgesics, antipyretics and non steroidal anti-inflammatory drugs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Le diagnostic des réactions d’hypersensibilité (HS) médicamenteuse repose classiquement sur un bilan allergologique comportant une anamnèse rigoureuse, dont le but est de déterminer la ou les substance(s) susceptible(s) d’être en cause et la nature et la chronologie des réactions, des tests cutanés (TC), lorsqu’ils sont réalisables et validés, et des tests de provocation/réintroduction, lorsqu’ils sont justifiés. Sauf pour les dosages des IgE spécifiques, qui ne sont disponibles que pour certains médicaments et substances biologiques, la place des tests in vitro explorant les réactions d’HS immédiate (HSI, IgE-dépendante) et les réactions d’HS non immédiate, et notamment les réactions d’HS retardée (HSR), aux médicaments reste encore incertaine. En effet, la sensibilité, la spécificité et les valeurs prédictives positive (VPP) et négative (VPN) de ces tests varient considérablement d’une substance à une autre, d’un test à un autre, et pour une même substance et un même test, d’une équipe à une autre. Ces tests pourraient cependant présenter un certain intérêt dans des circonstances particulières comme les réactions évoquant une HS médicamenteuse chez des patients chez lesquels les TC ne peuvent pas être effectués ou sont négatifs, malgré une histoire clinique évocatrice. Ils pourraient aussi limiter les indications des tests de provocation/réintroduction, potentiellement dangereux, dans les réactions à des médicaments pour lesquels les TC ne sont pas fiables, et dans les réactions liées à une HS non allergique (non spécifique, anciennement appelée « intolérance ») comme, par exemple, les réactions induites par les antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Allergie médicamenteuse, Hypersensibilité médicamenteuse, Tests cutanés, Tests in vitro, Tests de provocation/réintroduction
Keywords : Drug allergy, Drug hypersensitivity, Skin tests, In vitro tests, Challenge tests
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Vol 23 - N° 1
P. 49-53 - février 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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