Voie combinée vaginale-cœlioscopique versus cœlioscopie seule dans la prévention de l’atonie vésicale après résection d’endométriose rectovaginale profonde avec large infiltration vaginale - 07/08/20
Combined vaginal-laparoscopic approach vs. laparoscopy alone for the prevention of bladder voiding dysfunction after removal of large rectovaginal endometriosis
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Résumé |
Objectif de l’étude |
Évaluer si la voie combinée vaginale-cœlioscopique peut réduire le risque d’atonie vésicale postopératoire, par rapport à une approche exclusivement cœlioscopique, chez les patientes présentant une endométriose rectovaginale profonde avec infiltration vaginale étendue.
Design |
Il s’agit d’une étude rétrospective comparative de cohorte avec recueil prospectif de données issues de la base de données Cirendo.
Setting |
Centre hospitalier universitaire.
Patients |
Cent trente-deux patientes consécutives ayant subi une chirurgie d’exérèse d’une endométriose rectovaginale avec une infiltration vaginale de plus de 3cm.
Interventions |
Voie combinée vaginale et cœlioscopique versus cœlioscopie seule.
Analyse et principaux résultats |
Soixante-deux patientes ont été opérées selon la technique combinée vaginale-cœlioscopique (groupe d’étude, ou cas), et 71 patientes ont été opérées par cœlioscopie seule (témoins). Les taux préopératoires de dysurie cataméniale et de sensation de vidange vésicale incomplète étaient comparables entre les deux groupes. Un bilan urodynamique préopératoire a été réalisé chez 18 % des cas et 38 % des témoins, avec des résultats anormaux respectivement dans 27,3 % des cas et 11,1 % des témoins. Une dysurie sévère postopératoire immédiate (résidu postmictionnel>100ml) est survenue respectivement chez 14,7 % des cas et 24,3 % des témoins. Il y avait une réduction significative par 13 % du risque d’auto-sondage intermittent au moment de la sortie dans le groupe des cas. Trois mois après l’opération, 1 cas et 6 témoins présentaient une atonie vésicale persistante nécessitant un recours prolongé aux auto-sondages.
Conclusion |
Comparée à la voie cœlioscopique exclusive, la voie combinée vaginale-cœlioscopique pourrait réduire le risque d’atonie vésicale postopératoire après l’exérèse des gros nodules endométriosiques rectovaginaux, probablement en raison d’une diminution du risque de lésion des nerfs splanchniques pelviens au niveau des espaces paravaginaux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Study objective |
To assess whether the combined vaginal-laparoscopic route may reduce the risk of postoperative bladder atony, when compared to an exclusively laparoscopic approach, in patients presenting with deeply infiltrating rectovaginal endometriosis with extensive vaginal infiltration.
Design |
Retrospective, comparative cohort study using data prospectively recorded in the CIRENDO database.
Setting |
Academic Tertiary Care Center.
Patients |
One hundred and thirty-two consecutive patients who underwent surgery of rectovaginal endometriosis with vaginal infiltration measuring greater than 3cm diameter.
Interventions |
Combined vaginal-laparoscopic versus laparoscopic approach.
Measurement and main results |
Sixty-two patients underwent excision of endometriosis via a combined vaginal-laparoscopic approach (study group, or cases), while 71 patients underwent surgery via an exclusively laparoscopic route (controls). Rates of preoperative cyclical voiding difficulty and sensation of incomplete bladder emptying were comparable between the two groups. Preoperative urodynamic assessment was carried out in 18 % of cases and 38 % of controls, with abnormal results in 27.3 % and 11.1 % of cases and controls respectively. Early postoperative voiding difficulty (post void residual >100ml) occurred in 14.7 % and 24.3 % of cases and controls respectively. There was a significant reduction in risk of intermittent self-catheterization of 13 % at time of discharge in the study cases. Three months postoperatively, 1 case and 6 controls had persistent voiding dysfunction requiring prolonged self-catheterization.
Conclusion |
The combined vaginal-laparoscopic approach for large rectovaginal endometriotic nodules could reduce the risk of postoperative bladder dysfunction, when compared to an exclusively laparoscopic approach, most likely due to a reduced risk of damage to the pelvic splanchnic nerves at the paravaginal level.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Endométriose profonde, Complications postopératoires, Atonie vésicale, Dysfonction vésicale, Voie vaginale
Keywords : Deeply infiltrating endometriosis, Postoperative complications, Bladder atony, bladder dysfunction, Vaginal approach
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