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Révision annoncée de l’instruction aux ARS sur la maîtrise de l’antibiorésistance : le regard des centres régionaux de conseils en antibiothérapie (CRCA) - 22/08/20

Doi : 10.1016/j.medmal.2020.06.430 
F. Caron 1, D. Boutoille 2, K. Faure 3, P. Gazeau 4, J. Leroy 5, C. Rabaud 6
1 CHU, Rouen, France 
2 CHU, Nantes, France 
3 CHU, Lille, France 
4 CHU, Brest, France 
5 CHU, Besançon, France 
6 CHU, Nancy, France 

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Résumé

Introduction

Fin 2019, la Cheffe du projet national Antibiorésistance au ministère de la Santé a réuni 6 CRCA pour échanger en amont de la révision de l’instruction aux ARS sur la maîtrise de l’antibiorésistance, souhaitant un mémoire listant les points saillants, notamment quant aux articulés avec les centres d’appui pour la prévention des infections associées aux soins (CPIAS), lesquelles étaient mandatés pour le même travail en miroir. Le but est de synthétiser ici l’enquête menée et l’avis rendu par les CRCA.

Matériels et méthodes

Élaboration d’un « texte martyre » sur la base des discussions collégiales avec 47 items sur lesquels chacun devait se positionner (« oui », « non », « mitigé », « sans avis ») et 1 espace libre. Diffusion au groupe du ministère, charge à eux de relayer à d’éventuel(s) collègue(s) de leur CRCA. Synthèse des réponses, consensus puis avis rendu au commanditaire et aux représentants des CPIAS.

Résultats

Une à 7 réponses par CRCA pour un total de 16 avis. Trois quarts des items (34/47) d’emblée très consensuels (65–94 % de « oui ») sans delta inter-régional évident malgré des historiques et organisations très différents. Un quart d’items plus mitigés (47–61 % de « oui ») impliquant reformulation pour faire davantage consensus. Avis final incitant à :

–confier aux CRCA une mission davantage affirmée veillant à couvrir tout le territoire et à adopter des outils communs ;

–mieux préciser les champs d’action respectifs du CRCA et du CPIAS en laissant une autonomie régionale tenant compte des historiques et des ressources ;

–confier aux CRCA le pilotage en 1er du conseil ATB en ville et en EMS, de l’animation du réseau des référents ATB en ES, des audits et formations au bon usage des ATB, et de la communication grand public sur le sujet ;

–pointer la nécessité de cibler davantage en ville les médecins sur-prescripteurs et préciser le rôle éventuel à cet égard des CRCA en appui de l’Assurance Maladie ;

–formaliser une feuille de route annuelle ou pluriannuelle contractuelle avec l’ARS précisant le rôle de tous les partenaires de la lutte contre l’antibiorésistance : CPIAS mais aussi OMEDIT, Assurance Maladie… ;

–bien reconnaître toute la valeur du conseil ATB personnalisé, certes chronophage mais apportant un bénéfice aux patients concernés et structurant à travers les liens confraternels aidant à l’adhésion aux autres mesures ;

–envisager avec prudence une organisation du conseil en télémédecine (expérimentation et non généralisation d’emblée, la téléphonie directe actuelle des CRCA pouvant aider aussi à l’adhésion).

Conclusion

Les CRCA revendiquent un rôle propre dans le conseil ATB et une structuration spécifique – sur tout le territoire national – articulée avec celle des CPias orienté eux sur la prévention et le contrôle de la diffusion de l’Infection. Il est ainsi attendu que soit bien cadré le rôle de chacun, et que les moyens nécessaires soient au rendez-vous.

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Plan


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Vol 50 - N° 6S

P. S22-S23 - septembre 2020 Retour au numéro
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  • Entérobactéries productrices de BLSE : une nouvelle infection sexuellement transmissible ?
  • L. Surgers, A. Boyd, H. Rougier, T. Chiarabini, N. Valin, D. Decré, G. Royer, J.W. Decousser, P.M. Girard, K. Lacombe
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  • Justification d’une antibiothérapie de plus de sept jours : évaluation des pratiques professionnelles dans quatre établissements de santé d’un GHT
  • H. Feyeux, B. Bertrand, D. Deletie, N. Retur, B. Justine, S. Bettira, V. Mondain, C. Boronad, R. Collomp, F. Lieutier

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