A revolution is taking place in the life and associated sciences. Nowhere is this clearer than in neuroscience where a number of State-level brain research projects have been initiated to investigate the operations of our central nervous system (CNS). This benignly-intended work is much to be welcomed as it will undoubtedly help people suffering from brain illnesses and injuries. However, there is a substantial history of advances in the life and associated sciences being used in the development of novel weapons – the problem of dual use. So, care needs to be taken to guard this welcome research from such misuse. This paper investigates how the brain projects are dealing with dual use and concludes that there will be a continuing need for neuroethical analyses to help scientists find ways to protect their work from such misuse.

Une révolution s’opère dans les sciences de la vie et sciences associées. Cela n’est nulle part aussi clair qu’en neurosciences où un certain nombre de projets de recherche sur le cerveau au niveau de l’État ont été lancés pour enquêter sur les opérations de notre système nerveux central (SNC). Ce travail bienveillant est très apprécié, car il aidera sans aucun doute les personnes souffrant de maladies et de lésions cérébrales. Cependant, il existe une longue histoire de progrès dans la vie et les sciences associées utilisées dans le développement de nouvelles armes — le problème de la double utilisation. Il faut donc veiller à protéger cette recherche bienvenue contre une telle utilisation abusive. Cet article examine comment les projets cérébraux traitent la double utilisation et conclut qu’il y aura un besoin continu d’analyses neuroéthiques pour aider les scientifiques à trouver des moyens de protéger leur travail contre une telle utilisation abusive.