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Ethical aspects concerning sperm smuggled by Muslim Palestinian ‘security prisoners’ out of Israeli prisons - 01/09/20

Aspects éthiques de la contrebande de sperme par des « prisonniers de sécurité » palestiniens musulmans dans les prisons israéliennes

Doi : 10.1016/j.jemep.2020.100531 
V. Rispler-Chaim
 University of Haifa, Faculty of Humanities, Aba Hushi Avenue, Haifa, Israel 

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Summary

Since 2004, Palestinian security prisoners, who are denied conjugal visitations by their wives, have tried to smuggle their sperm out of Israeli prisons, so that their wives can be inseminated in fertility clinics in the West Bank and Ghazza, and bear them children. This IVF procedure has been recently quite successful. From a religious Islamic perspective, the procedure won the approval of the majority of the muftis, while each of them defined certain stipulations for the permissibility of this type of IVF. Apparently, the social aspect of this issue was the hardest to overcome. I discuss in this article the ethical dilemmas related to “smuggled sperm” IVFs, which also fall in the domain of human rights, and especially the rights of prisoners. In the Palestinian society, since security prisoners are viewed as national heroes rather than criminals, the IVF technology is elevated to the level of a “savior” or “miracle worker”, and its success is viewed as a victory (nasr) over the “oppressing Israeli authorities”. Hence, a bioethical technology, which started with an individual's distress, has become a political tool, and a morale booster for the prisoners and their families, and even for their wider respective communities, as first hand testimonies relay.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Depuis 2004, les prisonniers de sécurité palestiniens, auxquels les visites conjugales de leurs épouses sont refusées, tentent de faire sortir clandestinement leur sperme des prisons israéliennes, afin que leurs épouses puissent être inséminées dans des cliniques de fertilité en Cisjordanie et à Ghazza, et leur donner des enfants. Cette procédure de FIV a récemment connu un certain succès. D’un point de vue religieux islamique, la procédure a obtenu l’approbation de la majorité des muftis, tandis que chacun d’entre eux a défini certaines conditions pour l’autorisation de ce type de FIV. Apparemment, l’aspect social de cette question a été le plus difficile à surmonter. J’aborde dans cet article les dilemmes éthiques liés aux FIV de « sperme de contrebande », qui relèvent également du domaine des droits de l’homme, et notamment des droits des prisonniers. Dans la société palestinienne, les prisonniers de sécurité étant considérés comme des héros nationaux plutôt que comme des criminels, la technologie de la FIV est élevée au rang de « sauveur » ou de « faiseur de miracles », et son succès est considéré comme une victoire (nasr) sur les « autorités israéliennes oppressives ». Ainsi, une technologie bioéthique, qui a commencé avec la détresse d’un individu, est devenue un outil politique, et un stimulant pour le moral des prisonniers et de leurs familles, et même pour leurs communautés respectives plus larges, comme le relaient les témoignages de première main.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Islamic Law, IVF, Masturbation, Palestinians, Smuggled sperm

Mots clés : Loi islamique, FIV, Masturbation, Palestiniens, Sperme de contrebande


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