70 ans de syndicalisme neurologique - 08/09/20
Résumé |
Introduction |
Le syndicalisme neurologique est né en 1950 avec le Syndicat National des Médecins Français Spécialistes du Système Nerveux (SNMFSSN), dont les statuts et la dénomination ont été modifiés en 1998 avec le Syndicat National des Neurologues (SNN).
Objectifs |
La présentation vise à rappeler les principes de leur action.
Patients et méthodes |
Elles se réfèrent aux statuts de ces structures et à l’expérience de leur gestion.
Résultats |
Le SNMFSSN a visé à organiser l’exercice de la spécialité et sa reconnaissance ; a contribué à l’unicité de sa défense, en lien avec les tutelles et les sociétés savantes, à l’organisation de l’action contre les maladies du système nerveux et son exercice en proximité. Il a participé à la nomenclature des actes et à protéger les intérêts des neuropsychiatres. La séparation entre neurologie et psychiatrie conduira au SNN dont les membres sont neurologues ou neuropsychiatres tous modes d’exercice, et qui est membre de la Fédération de Neurologie.
Discussion |
L’exercice a changé avec la création de la Sécu et le conventionnement. Les spécialités ont créé leur syndicat selon leur spécificité, besoins et contraintes. En neurologie, l’action s’inscrit dans le contexte de l’augmentation des pathologies et d’une démographie insuffisante, d’une transversalité qui impacte son exercice et la formation, et de l’inadéquation entre demande et offre de soins. Le SNN a poursuivi l’action en matière de nomenclature, et la défense du CNPsy.
Conclusion |
Le syndicalisme répond à des besoins dans la spécialité, et contribue à la qualité de son exercice. Parmi les difficultés actuelles, on trouve l’hyperspécialisation croissante des neurologues, l’étatisation de plus en plus marquée de la Santé, et des évolutions sociétales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Neurologue, Environnement professionnel, Syndicat
Plan
Vol 176 - N° S
P. S114 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?