Facteurs de risques environnementaux de Sclérose en Plaques au Nouveau-Brunswick, Canada - 08/09/20
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Résumé |
Introduction |
La sclérose en plaques (SEP) est multifactorielle. Étudier les facteurs environnementaux de SEP au Canada est primordial, surtout au Nouveau-Brunswick (N.-B) où la prévalence est très élevée (261/100 000).
Objectifs |
L’objectif principal était d’établir une première tentative de compréhension de la SEP et d’évaluer les facteurs de risques classiques, mais aussi l’alimentation, le mode de vie et la pollution domestique.
Patients et méthodes |
Le groupe SEP était composé de 50 patients répondants aux critères MacDonald 2017. Le groupe contrôle était composé de 50 patients avec douleurs chroniques indemnes de maladie autoimmune pour éviter le biais d’autosélection. Chaque patient répondit à 3 questionnaires validés ; général, environnemental ENVIMS, SIEQ-indoor-climate, portant sur son enfance, adolescence et les 5 années précédant le début de la maladie (SEP ou douleur). Le logiciel Stata fut utilisé pour les analyses statistiques par modèles de régression.
Résultats |
L’âge moyen était de 48 ans (patients) et 51 ans (contrôles). Des patients, 81 % sont des femmes et des contrôles, 62 %. Les résultats ont étés ajustés pour l’âge et le sexe à un intervalle de confiance de 95 %. Les facteurs de risques identifiés sont le tabac OR=3,3 (1,3-8,7), la mononucléose infectieuse OR=3,3 (1,1–10,2), l’alopécie OR=5,3 (16-17,7). D’autres résultats (exposition solaire, pollution domestique, facteurs hormonaux, alimentation, mode de vie…) seront explorés avec l’augmentation de la population.
Discussion |
Tels que déjà rapportés, le tabagisme et la mononucléose étaient des facteurs prédicteurs. L’alopécie androgénétique, jamais rapportée, était associée à un surrisque, de même qu’une faible exposition solaire, mais cela sera validé avec l’augmentation de l’échantillon. L’étude multivariable de tabagisme, mononucléose et alopécie montre que les risques combinés sont prédicteurs de SEP. De nombreuses autres variables sont en cours d’étude.
Conclusion |
Notre étude démontre des résultats prometteurs et innovants. Ces derniers sont toutefois préliminaires sur 100 patients. Nous prévoyons atteindre 200 cas et 200 contrôles afin d’avoir une puissance statistique adéquate.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pollution domestique, Microparticules aériennes, Facteurs de risques environnementaux
Plan
Vol 176 - N° S
P. S117-S118 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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