Au revoir l’hystérie... bonjour les troubles neurologiques fonctionnels : la place du neurologue - 08/09/20
Résumé |
Les troubles neurologiques fonctionnels représentent 5 à 10 % des motifs de consultation en neurologie, et sont aussi invalidants que les autres pathologies neurologiques. Il existe aujourd’hui un défaut de formation des neurologues et 75 % des internes et assistants en neurologie considèrent qu’ils ne sont pas assez formés à cette pathologie. La place du neurologue est avant tout de rechercher les arguments cliniques et éventuellement paracliniques en faveur du diagnostic, en recherchant des signes de diagnostic positif. L’annonce diagnostique est une étape importante de la prise en charge, dont l’impact sur le pronostic a été démontré. Ensuite, plusieurs traitements ont montré un effet bénéfique et peuvent être proposés avec idéalement une approche multidisciplinaire impliquant kinésithérapeutes et psychologues. Des traitements complémentaires tels que la stimulation magnétique transcrânienne ou l’hypnose peuvent être proposés. Lors du suivi, les rechutes et la persistance de symptômes au long cours sont fréquentes et touchent la majorité des patients. Il est alors nécessaire de rechercher des facteurs perpétuant les symptômes, et notamment l’absence d’adhésion au diagnostic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Mouvements anormaux fonctionnels, Trouble conversion, Trouble neurologique fonctionnel
Plan
Vol 176 - N° S
P. S138 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?