Corrélations anatomo-cliniques des troubles oculomoteurs d’origine ischémique : à propos de 19 cas - 08/09/20
Résumé |
Introduction |
Les troubles oculomoteurs (TOM) d’origine ischémique constituent un motif fréquent de consultation aux urgences. Le tableau clinique est polymorphe et dépend du siège de la lésion.
Objectifs |
L’objectif de cette étude est de décrire certaines formes rares de TOM d’origine ischémique et d’étudier leurs corrélations anatomo-cliniques.
Patients et méthodes |
Nous avons inclus des patients suivis dans notre service de neurologie de CHU Habib Bourguiba pour un TOM d’origine ischémique sur une période de janvier 2016 jusqu’au février 2019. Les données cliniques et radiologiques ainsi que des corrélations anatomo-cliniques ont étés décrites.
Résultats |
Un TOM était noté chez 19 patients. Nous avons objectivé une atteinte du nerf III (9 cas) et du nerf VI (2 cas), un syndrome de Weber (3 cas), une ophtalmoplégie internucléaire (2 cas), un syndrome d’un et demi-fisher (1 cas), un syndrome de Claude (1 cas) et un syndrome de Parinaud (1 cas). L’IRM cérébrale a montré une lésion ischémique mésencéphalique chez 6 patients et pontique chez 3 cas.
Discussion |
Les TOM d’origine ischémique sont de sémiologie diverse. On les subdivise en paralysie de fonction secondaire à une lésion des voies supranucléaires ou internucléaires et en paralysie oculomotrice secondaire à une lésion nucléaire ou tronculaire. Le syndrome de Parinaud, le syndrome d’un et demi-fisher et l’ophtalmoplégie internucléaire, retrouvés chez 4 de nos patients correspondent à une paralysie de fonction.
Conclusion |
Un TOM d’installation aiguë doit faire penser à une origine vasculaire. Une bonne connaissance des bases anatomiques est nécessaire pour mieux localiser le siège de la lésion.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Oculomotricité, Infarctus cérébral, Anatomie
Plan
Vol 176 - N° S
P. S17 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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