Étude clinique d’une encéphalopathie de Hashimoto - 08/09/20
Résumé |
Introduction |
L’encéphalopathie d’Hashimoto (EH) est une affection auto-immune rare particulièrement corticosensible associant une encéphalopathie et une thyroïdite auto-immune avec des taux élevés d’anticorps antithyroïdiens dans le plasma et/ou dans le LCR.
Observation |
Dans ce travail nous avons étudié les dossiers de quatre patients : 2 hommes et une femme âgés entre 35 et 56 ans et un enfant de 12 ans ayant présenté des troubles neurologiques différents (épilepsie, syndrome démentiel, troubles de l’équilibre et de la marche) avec un taux d’anticorps anti-thyroperoxydase très élevé, hyperprotéinorachie chez un patient, IRM encéphalique a montré des anomalies de signal avec prise de contraste chez un patient. Tous se sont améliorés sous corticothérapie à forte dose.
Discussion |
L’association d’un taux d’anticorps antithyroïdiens élevé à des signes neurologiques est une situation rare face à laquelle il est difficile de se prononcer sur le diagnostic d’une encéphalopathie d’Hashimoto. Ce diagnostic semblerait abusif en l’absence d’autres causes évidentes d’encéphalopathie mais justifie un traitement par corticothérapie dont une réponse favorable constitue un critère diagnostic récurrent.
Conclusion |
Le diagnostic d’EH doit être évoqué systématiquement devant des troubles cognitifs et du comportement, des crises d’épilepsie, des mouvements anormaux, ainsi que des épisodes d’allure vasculaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Thyroïdite, Encéphalopathie, Hashimoto
Plan
Vol 176 - N° S
P. S37 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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