Systèmes d’éveil du tronc cérébral et somnolence diurne excessive dans les troubles du comportement de sommeil paradoxal idiopathique : une étude IRM - 08/09/20
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Résumé |
Introduction |
Une meilleure compréhension des réseaux neuronaux impliqués dans la physiopathologie du trouble du comportement en sommeil paradoxal idiopathique (TCSPi) pourraient nous aider à prédire le développement d’une synucléinopathie.
Objectifs |
Le but de cette étude était d’étudier les anomalies fonctionnelles et structurelles des réseaux d’éveil noradrénergique, sérotoninergique et cholinergique et d’étudier la corrélation avec les scores individuels de somnolence diurne.
Patients et méthodes |
Nous avons inclus 41 patients atteints d’un TCSPi, confirmé par polysomnographie : 28 patients sans somnolence diurne excessive (SDE), 13 patients avec SDE et 30 sujets sains. Une imagerie du locus coeruleus et de la substance noire avec des séquences sensibles à la neuromélanine, une imagerie fonctionnelle et une imagerie de tenseur de diffusion ont été réalisées chez tous les sujets. Nous avons analysé la connectivité fonctionnelle et la fraction d’anisotropie des trois réseaux d’éveil.
Résultats |
Les patients atteints de TCSPi avec SDE présentaient une baisse de connectivité fonctionnelle entre le locus coeruleus et le cortex cingulaire antérieur dorsal droit par rapport aux témoins sains (p<0,01). Cette connectivité réduite était corrélée au niveau de somnolence diurne subjective (p=0,002). Des anomalies de la fraction d’anisotropie moyenne ont été observées en des points précis du tractus coeruleo-cortical : au niveau de la substance noire et à proximité des relais thalamiques (p<0,001).
Discussion |
Nous avons pu mettre en évidence la perte précoce de l’intégrité du système noradrénergique mis en jeu dans le contrôle de l’éveil. Les altérations sont à la fois structurelles et fonctionnelles. Ce dysfonctionnement précède, au moins dans la population étudiée, l’altération des autres systèmes (sérotoninergique et cholinergique) mis en jeu dans le contrôle de la vigilance.
Conclusion |
Nos observations donnent des éléments clés pour mieux comprendre la physiopathologie des troubles de l’éveil chez les patients avec TCSPi afin de mieux comprendre le processus d’évolution vers une synucléinopathie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Synucléinopathie, Somnolence diurne excessive, Trouble du comportement en sommeil paradoxal
Plan
Vol 176 - N° S
P. S40-S41 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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