Léiomyome bénin métastatique au niveau lombaire - 14/09/20
Résumé |
Introduction |
Les léiomyomes utérins représentent une pathologie très fréquente. En revanche, les léiomyomes extra utérins est une entité assez rare et mal connue. Dans ce cadre, Le léiomyome bénin métastatique est une pathologie extrêmement rare. La localisation la plus fréquente est pulmonaire. La localisation lombaire est exceptionnelle.
Cas clinique |
Une femme âgée de 43 ans, aux antécédents de myomectomie il y a 9 ans pour un fibrome utérin bénin qui s’est présenté pour un syndrome de la queue de cheval évoluant depuis de 2 mois. L’aspect radiologique et peropératoire avait évoqué un neurofibrome lombaire. Elle a eu une laminectomie lombaire et une exérèse totale de la tumeur. L’examen histo-pathologique a conclu à un léiomyome bénin métastatique.
Discussion |
Les léiomyomes utérins sont rarement associés à des tumeurs bénignes extra-utérines. Dans ce cas parle de « métastases de léiomyome bénin ». Dans la littérature, les cas rapportés de métastases de léiomyome bénin sont rares. Elles touchent généralement les femmes pré-ménopausées avec des antécédents de léiomyomes intra-utérins. Le diagnostic est posé à partir des résultats cliniques et histo-pathologiques avec absence d’atypie cellulaire, de nécrose et de mitose : les trois principaux critères utilisés histologiquement pour déterminer la malignité. À l’immunohistochimie, ces lésions sont généralement positives pour l’oestrogène et la progestérone. Ces tumeurs peuvent régresser spontanément à la ménopause ou après la grossesse Il s’agit le plus souvent de métastase au niveau pulmonaire, cardiaque ou hépatique. Les métastases rachidiennes sont extrêmement rares. Le premier cas de léiomyomatose squelettique a été décrit dans 1983. Et depuis, quelques cas ont été décrits. Il n’y a pas de consensus thérapeutiques bien établis vu la rareté de ces tumeurs. L’hormonothérapie a été essayée avec de bons résultats.
Conclusion |
Le léiomyome bénin métastatique est une entité pathologique rare qui ne cesse de surprendre le clinicien par le paradoxe que crée le potentiel métastatique d’une tumeur bénigne. Les hypothèses étio-pathogéniques sont multiples.
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Vol 66 - N° 4
P. 297 - août 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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