Glioblastome de la fosse cérébrale postérieure : à propos de 5 cas - 14/09/20
Résumé |
Introduction |
Les glioblastomes sont les tumeurs astrocytaires les plus malignes. Ils peuvent être primaires (de novo) ou se développer à partir de la transformation maligne d’un astrocytome diffus. Ils surviennent généralement en localisation supra-tentorielle. La localisation au niveau de la fosse cérébrale postérieure est rare. Nous rapportons les cas de 5 patients, opérés à l’institut National de Neurologie de Tunis entre 2010 et 2018.
Matériel et méthodes |
Notre série comportait 3 enfants et deux adultes. Quatre patients présentaient un syndrome cérébelleux, tandis que le dernier était admis pour une altération brutale et transitoire de l’état de conscience. Le diagnostic de glioblastome n’a pas été évoqué sur l’imagerie préopératoire, et ce chez tous les cas. Tous les patients ont été opérés. Un de nos malades a été opéré une première fois où l’examen anatomopathologique avait conclu à un astrocytome diffus grade II, puis la lésion ayant rapidement augmenté de taille, il a été réopéré 4 mois après et le deuxième examen anatomopathologique a conclu à un glioblastome. Trois de nos patients ont eu une radio-chimiothérapie adjuvante : le premier est encore suivi à la consultation 20 mois après la chirurgie, le deuxième est décédé à 1 an postopératoire et le 3ème était perdu de vue après la première consultation de 1 mois. Concernant les deux patients restants n’ayant pas reçu de traitement complémentaire : le premier est décédé 3jours après la chirurgie suite à la survenue d’un hématome au foyer opératoire et le deuxième, âgé de 14 mois, a présenté une récidive deux ans après et a été réopéré récemment.
Discussion |
Le glioblastome de la fosse postérieure est de siège inhabituel. Bien que rare, il doit être évoqué comme diagnostic différentiel, surtout devant un aspect radiologique atypique des tumeurs sous-tentorielles. La chirurgie est indispensable pour avoir une preuve histologique, car aucune caractéristique clinico-radiologique n’est spécifique. Le pronostic reste très sombre chez ces patients.
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Vol 66 - N° 4
P. 316 - août 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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