Les oligodendrogliomes : étude d’une série chirurgicale de 10 patients - 14/09/20
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Résumé |
Introduction |
Les oligodendrogliomes (OD) représentent 5 % des tumeurs cérébrales primitives. Ce sont des tumeurs essentiellement supra-tentorielles qui constituent un groupe particulier de la famille des gliomes. Le but de cette étude est de s’intéresser aux caractéristiques cliniques, ainsi qu’à leur approche diagnostique et thérapeutique.
Matériel et méthodes il s’agit d’une étude rétrospective menée aux Services de neurochirurgie de l’Institut national de neurologie de Tunis et du Centre de traumatologie et des Grands Brûlés de Ben Arous, concernant 10 cas d’OD confirmés histologiquement et colligés sur une période de 8 ans.
Résultats |
L’âge moyen était de 41 ans, avec des extrêmes variants entre 21 et 57 ans. Une prédominance masculine a été retrouvée avec un sex ratio de 2,3/1. La présentation clinique était dominée par les signes d’hypertension intra-crânienne, retrouvés chez 80 % des patients, et l’épilepsie, retrouvée chez 70 % des cas. À l’imagerie cérébrale, la lésion était frontale dans 50 % des cas, avec une prédominance du côté gauche dans 70 % des cas. L’aspect le plus rencontré sur l’IRM était celui d’un hypo-signal T1 et d’un hyper-signal T2, retrouvé chez 80 % des patients. Des calcifications étaient visibles dans 50 % des cas, une discrète prise de contraste hétérogène a été notée dans 50 %. Tous les patients ont été opérés. L’exérèse était complète dans 4 cas et subtotale dans 6 cas. À l’examen anatomo-pathologique : 6 patients avaient un OD grade II et 4 patients un grade III. Un patient était décédé dans les suites opératoires précoces. La radiothérapie a été réalisée chez 9 malades et aucun n’a reçu de chimiothérapie. Après un suivi moyen de 16 mois après la chirurgie, deux cas de récidives ont été notés sans aucune transformation maligne. La moyenne de survie était de 50 % à 3 ans.
Conclusions |
Dans l’OD, l’exérèse chirurgicale la plus complète possible associée à une radiothérapie permet chez certains patients d’obtenir des survies prolongées. Les facteurs pronostiques de l’OD sont encore mal connus, d’où la nécessité d’un suivi post-thérapeutique prolongé et rapproché.
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Vol 66 - N° 4
P. 316-317 - août 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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