Identification des principaux critères cliniques et de structure influençant le choix de la modalité de dialyse des patients en IRCT - 17/09/20
Résumé |
Introduction |
On observe une grande hétérogénéité de la prescription de la DP en France et en Europe. Les critères qui conduisent au choix d’une méthode sont multiples et parfois subjectifs. On peut supposer une implication propre à chaque praticien mais les paramètres qui guident ce choix ont été peu étudiés.
Description |
L’objectif est de mesurer l’impact de la variabilité des paramètres néphrologiques et cliniques des patients sur le choix d’une méthode de dialyse.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude observationnelle, selon la méthode des case-vignettes, réalisée via un questionnaire anonymisé auprès de 100 néphrologues représentatifs tirés au sort exerçant en France. Le questionnaire comportait 8 cas cliniques fictifs réalistes de patients suivis pour IRCT. Le recueil comportait des données : sociodémographiques des interviewés ; cliniques d’orientation du choix (âge, antécédents, comorbidités, état nutritionnel, transplantable). L’analyses est descriptive et quantitative (moyenne, médiane avec un intervalle de confiance de 95 %).
Résultats |
Le seul critère ayant un impact significatif sur la décision est la dénutrition (71,8 % vers l’HD vs 31,9 % vers la DP ; p<0,001). La dénutrition est dans 60 % des cas un des motifs d’orientation vers l’HD alors que pour la DP c’est dans 54,3 % l’âge>40 ans qui représente un des critères principal d’orientation. Les antécédents, les comorbidités, le fait d’être transplantable n’ont pas d’influence significative. Les néphrologues plus jeune (p=0,03) qui dialyse une cohorte médiane de 150 patients (p=0,001) et qui traitent déjà une médiane de 25 patients en DP (p<0,01) orientent plus les patients vers cette méthode.
Conclusion |
Les critères guidant les patients vers la DP sont l’âge associé à des critères multiples. Pour l’HD deux critères sortent l’état nutritionnel et les comorbidités. Le fait d’être transplantable n’intervient pas. La présence d’une cohorte médiane de 25 patients déjà en DP au sein des équipes est un facteur facilitant l’orientation vers cette technique.
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Vol 16 - N° 5
P. 268 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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