Physiologie du système condylodiscal et musculaire manducateur - 25/09/20


Résumé |
Les différents mouvements cinématiques mandibulaires entrent dans la réalisation d'un ensemble fonctionnel complexe très large (mastication, déglutition, phonation, bâillement, ventilation, etc.). Ils reposent sur un équilibre musculaire permanent des muscles élévateurs et abaisseurs de la mandibule. L'appareil discal, prolongement du faisceau supérieur du muscle ptérygoïdien latéral, se différencie en structure collagénique, avec une plus forte concentration de protéoglycanes dans les zones de stress. Il assure ainsi un rôle crucial de glissement, d'amortissement et d'adaptation face aux contraintes mécaniques. L'articulation temporomandibulaire est innervée par le nerf mandibulaire (V3), nerf mixte, au sein d'un système neurosensoriel complexe. La sollicitation des terminaisons libres nociceptives induit une augmentation de l'excitabilité du chef supérieur du ptérygoïdien et sa contracture. Douleurs et spasmes s'autoentretiennent au cours de la dysfonction temporomandibulaire. Certaines parafonctions (bruxomanie, crispation) entraînent une baisse de la sensibilité des récepteurs pouvant aboutir à de véritables automutilations. La connaissance de la physiologie de l'appareil manducateur a bénéficié des progrès successifs liés aux méthodes d'investigation, d'imagerie et de l'arthroscopie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : ATM, Appareil condylodiscal, Cinématique mandibulaire, Physiologie, Occlusion
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