Craniopharyngiome : chirurgie bariatrique et alternatives - 30/09/20
Résumé |
L’obésité hypothalamique est une complication fréquente du traitement du craniopharyngiome puisqu’elle concerne jusqu’à 60 % des patients traités. La physiopathologie est complexe et fait intervenir les facteurs classiques participant à l’équilibre de la balance énergétique comme l’insensibilité à la leptine, la résistance à l’insuline ou encore les modifications de la dépense énergétique. D’autres éléments participent au développement de cette obésité comme les troubles du sommeil ou les déficits cognitifs. Il s’agit d’une obésité sévère, fréquemment associées à des complications et ayant un fort retentissement sur la qualité de vie. Un traitement efficace est donc espéré dans ces situations. En ce qui concerne l’approche pharmacologique, elle est jusque là décevante : peu d’études, des méthodologies critiquables, des effectifs faibles. Le traitement par analogues du GLP1 semble avoir des résultats intéressants mais les études randomisées contrôlées manquent. L’étude française multicentrique Cranioexe pourrait apporter des réponses. Traitement le plus efficace de l’obésité commune en terme de perte de poids mais aussi d’effet sur les comorbidités liées à l’obésité, la chirurgie bariatrique est parfois proposée dans ces situations d’obésités hypothalamiques mais les données à moyen terme manquent. Des données françaises multicentriques seront présentées.
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Vol 81 - N° 4
P. 132 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.