Réduire le nombre d’hyperglycémies provoquées par voie orale dans le dépistage des hyperglycémies découvertes pendant la grossesse en contexte de pandémie : une étude rétrospective chez 4245 femmes - 30/09/20
Résumé |
Objectifs |
Évaluation des stratégies australiennes de dépistage des hyperglycémies découvertes pendant la grossesse (HG) afin de limiter le nombre d’HGPO lors de pandémies.
Patients et Méthodes |
Nous avons inclus 4245 femmes dont 481 avaient une HG (gold Standard : HGPO systématique entre 22 et 30 SA, critères IADPSG/OMS). Rétrospectivement, nous avons appliqué différents algorithmes proposés dans le contexte de pandémie COVID-19 dans lesquels une HGPO est réalisée uniquement chez les femmes à risque ; chez les femmes ayant une GAJ entre 0,85 et 0,91g/L (Option 1 : dépistage universel ; Option 1-Sel : dépistage sélectif) ou sans antécédents d’HG et avec une GAJ entre 0,85 et 0,91g/L (Options 2 et 2-Sel), ou remplacée par une GAJ seule. Nous avons évalué les performances diagnostiques de chaque option et analysé la survenue d’évènements (Pré-éclampsie ou enfant de poids élevé pour l’âge gestationnel ou dystocie des épaules ou hypoglycémie néonatale).
Résultats |
La GAJ seule a une sensibilité de 49 % (IC 95 % : 45-54). Les Options 2 et 2-Sel semblent avoir le meilleur équilibre entre le pourcentage d’HGPO réalisées (17,3 et 8,5 %, respectivement), la sensibilité (72 % [67-76] et 48 % [43-52]) et l’identification des femmes à risque d’évènements (Option 2 : vrais négatifs 10,6 %, faux positifs 24,4 %, vrais positifs 19.5 % et faux négatifs 10,2 %).
Discussion |
Tenir compte de l’antécédent d’HG et mesurer la GAJ entre 22 et 30 SA permet de réduire de 80 à 90 % le nombre d’HGPO réalisée et permet d’identifier les femmes les plus à risque d’évènements.
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Vol 81 - N° 4
P. 189 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.