Épaississement de la tige pituitaire, un vrai challenge diagnostique : données d’une série et revue de la littérature - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
La tige pituitaire peut être la cible de diverses pathologies : infectieuses, infiltratives et tumorales. Poser le diagnostic étiologique est un véritable challenge. La prise en charge doit être efficace pour préserver le pronostic.
Objectif |
Décrire les caractéristiques étiologiques et évolutives de l’épaississement de la tige pituitaire (ETP).
Méthode |
Étude rétrospective de 31 cas hospitalisés entre 1999 et 2018.
Résultats |
Sex ratio 1,56, principalement adultes (74,2 %). Âge moyen des adultes 35,52 ans (19-56), des enfants 9 ans (08-10), des adolescents 14,66 ans (12-17). Les motifs de consultation les plus fréquents : SPP (74,2 %, délai au Dc : 0,9 ans) et troubles gonadiques (25,8 %, délai au Dc : 6,4 ans). Exploration hormonale : DI 83,9 % associé à une I gonadotrope 61,3 %, IGH 45,16 %, HPRL modérée 35,5 %. Exploration étiologique de l’ETP : sarcoïdose 22,58 %, tuberculose 9,57 %, histiocytose 6,45 % (un enfant et un adolescent) et un cas d’ hypophysite autoimmune, de germinome et de gliome du chiasma optique (NF1). L’ETP était « idiopathique » dans 48,8 % avec un délai moyen de suivi de 8,76 (1 à 19 ans) sans apparition secondaire d’une étiologie. L’ETP a disparu dans 72 % des cas avec une réversibilité des déficits hormonaux dans 30 % et normalisation de l’HPRL dans tous les cas.
Conclusion |
Les manifestations cliniques de l’ETP sont variables. L’étiologie est dominée par les causes inflammatoires avec une prédominance des étiologies granulomateuses chez l’adulte et l’histiocytose chez l’enfant. La régression des déficits hormonaux n’est pas parallèle à la régression de l’ETP.
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Vol 81 - N° 4
P. 214-215 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.