Rapport LH/FSH dans le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques chez les femmes ayant une obésité morbide - 30/09/20
Résumé |
Objectif |
Évaluer l’apport du rapport LH/FSH dans le diagnostic du SOPK chez les femmes ayant une obésité morbide (OM).
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude transversale ayant inclus 50 femmes, âgées de 18 à 45 ans, porteuses d’une OM (indice de masse corporelle ≥40kg/m2). Chaque patiente a bénéficié d’un examen clinique, de dosages hormonaux et d’une échographie ovarienne entre le 3e et le 5e jour du cycle menstruel. Le diagnostic de SOPK a été retenu selon les critères de Rotterdam. Le cut-off du rapport LH/FSH a été déterminé à partir de la courbe ROC.
Résultats |
Le SOPK a été retenu chez 20 femmes (40 %). Le rapport LH/FSH moyen était de 0,94±0,33 dans le groupe avec SOPK et de 0,51±0,26 dans le groupe sans SOPK (p<10−3). Il était corrélé avec le score de Ferriman et Gallwey (r=0,7 ; p=0,001), la testostéronémie (r=0,47 ; p=0,002), la delta 4 androsténedione (r=0,44 ; p=0,004), l’hormone antimüllérienne (AMH) (r=0,34 ; p=0,031) et le volume ovarien (r=0,43 ; p=0,006). Dans le diagnostic du SOPK, l’aire sous la courbe ROC était de 0,788 [IC : 0,660-0,915], p=0,001 pour le rapport LH/FSH et de 0,714 [IC : 0,573-0,855], p=0,011 pour l’AMH. Un cut-off du rapport LH/FSH de 0,64 avait une sensibilité de 80 % et une spécificité de 72 % avec un Odds Ratio de 8,4 (p=0,001).
Conclusion |
Le rapport LH/FSH était positivement associé au SOPK et pourrait en constituer un bon marqueur chez les femmes ayant une OM.
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Vol 81 - N° 4
P. 243-244 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.