Hypogonadisme compensé et dysfonction érectile au cours du diabète de type 2 - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
L’hypogonadisme compensé est caractérisé par une augmentation du taux de LH associée à une testostéronémie normale. L’objectif de ce travail était de déterminer sa prévalence chez les patients suivis pour diabète de type 2 et dysfonction érectile (DE) et de décrire le profil clinique de cette population.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude transversale réalisée au sein du service d’Endocrinologie de Monastir. Elle concerne 120 patients suivis pour diabète de type 2 et dysfonction érectile. L’hypogonadisme compensé a été défini par un taux de testostérone totale >12nmol/L et de LH>9,4 mUI/mL.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 56,1±5,5 ans et la durée moyenne du diabète était de 12,7±6,8 ans. L’ancienneté de la dysfonction érectile dans notre série était de 3,8 ans avec des extrêmes allant de six mois à 15 ans. Il y avait une corrélation négative et statistiquement significative entre le taux de LH et le score IIEF-5 (r=−0,292 ; p=0,002). La prévalence de l’hypogonadisme compensé était 14,2 %. Sa présence était corrélée positivement à un âge supérieur à 55 ans (p=0,01), à la sévérité de DE (p=0,03), à la baisse de libido (p=0,01) et aux complications macro-angiopathiques (p=0,045).
Discussion |
L’hypogonadisme compensé au cours du diabète de type 2 pourrait être associé à une aggravation de la dysfonction sexuelle et une augmentation du risque cardiovasculaire. D’autres études avec des échantillons plus larges sont nécessaires pour mieux analyser cette association.
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Vol 81 - N° 4
P. 246 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.