Prolactinome et syndrome métabolique à propos de 100 cas - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
L’hyperprolactinémie a été impliquée dans la pathogenèse de l’obésité, de l’intolérance au glucose et serait associée à une altération du profil métabolique. L’objectif de ce travail est d’évaluer la prévalence des anomalies métaboliques dans les prolactinomes.
Matériel et méthode |
Étude rétrospective incluant 100 cas de prolactinome évalués pour différents paramètres métaboliques avant et après traitement.
Résultats |
Sur 100 patients 22 % étaient en normopoids (8 ♂/14 ♀), 30 % en surpoids (17 ♂/13 ♀), 32 % en obésité grade 1 (19 ♂/13 ♀), 6 % en obésité grade 2 (3 ♂/3 ♀) et 10 % en obésité morbide (3 ♂/7 ♀). Sur 78 patients avec poids pathologique 58 ont amélioré leurs BMI après normalisation de la prolactine, 10 ont gardé un poids stationnaire et 10 ont augmenté leur BMI. 56 % avaient des troubles lipidiques (32 ♂/24 ♀), améliorés dans 82 % des cas après traitement. 33 % présentaient des anomalies glucidiques (19 ♂/14♀) améliorés dans 84 % des cas après traitement. 32 % (18 ♂/14 ♀) présentaient un syndrome métabolique complet soit 1 tiers des cas. 68,7 % ont amélioré tous les paramètres après traitement.
Conclusion |
En plus de son rôle dans la reproduction et la lactation, la prolactine est connue aujourd’hui pour exercer un bon nombre d’effets sur le métabolisme ce qui augmente le risque du syndrome métabolique, et le traitement par agonistes dopaminergiques permet d’améliorer les paramètres de ce dernier.
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Vol 81 - N° 4
P. 269-270 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.