Quel est le lien entre obésité et coxite au cours des spondyloarthrites ? - 30/09/20
Résumé |
Objectif |
Étudier l’impact de l’obésité sur la coxite des spondyloarthrites (SPA).
Patients et méthode |
Étude rétrospective ayant inclus 112 patients atteints de SPA. Pour évaluer la sévérité de l’atteinte radiologique des hanches, nous avons utilisé le Bath Ankylosing Spondylitis Radiologic Index (BASRI-h). Ce score varie de 0 à 4 : 0 (Normal), 1 (Suspicion d’anomalie), 2 (atteinte minime), 3 (atteinte modérée à sévère) et 4 (arthropathie très évoluée). L’indice de masse corporelle (IMC) était interprété comme suit : maigreur <18,5 kg/m2, corpulence normale (18,5-24,9 kg/m2), surpoids (25-29,9 Kg/m2) et obésité (>30 kg/m2).
Résultats |
L’âge moyen était 43,78±12 ans. Le sex-ratio était 2,61. L’IMC moyen était 25,35±4 kg/m2. Les patients étaient de corpulence normale (44,8 %), en surpoids (33,3 %), obèses (15,6 %), et maigres (5,2 %). Une coxite a été observée dans 39,3 % des cas. Parmi les 75 hanches atteintes, 21 (28 %) avaient une atteinte modérée ou sévère (BASRI-h>3). La présence de coxite n’était pas influencée par l’IMC (25,43±5 vs 25,46±3 kg/m2, p=0,905). Les patients ayant un BASRI-h>3 avaient un IMC plus élevé (28,4±7 Kg/m2, vs 24±4,4 Kg/m2, p=0,04). L’IMC n’était pas corrélé à la C-Réactive Protéine ni à la vitesse de sédimentation.
Discussion |
Dans notre étude, la sévérité de la coxite était associée à un IMC plus élevé. Ceci pourrait expliquer le recours plus fréquent à la chirurgie prothétique en cas d’obésité
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 81 - N° 4
P. 271 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.