Le travail de nuit serait nocif pour la fertilité des sages femmes - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
Plusieurs études ont suggéré un lien entre le travail de nuit ou posté et les troubles de la fertilité en rapport essentiellement avec le risque élevé d’avortement spontané.
Population et méthodologie |
Étude épidémiologique, descriptive, transversale menée sur 50 sages-femmes travaillant en horaires décalées, au sein des salles de travails des services maternité dans différents centres hospitaliers du grand Tunis. La période de recrutement s’est étalée durant un mois et demi du 13 février au 18 mars 2018.
Critères d’inclusion |
Sages femmes travaillant dans la salle de travail et appartenant aux deux groupes selon l’amplitude de travail (12h, 24h) : Le premier groupe (G12) : composé de 25 sages femmes travaillant 12heures commençant de 7h à 19h et reviennent le lendemain de 19h à 7h du matin, suivie de 4 à 5jours de repos. Le deuxième groupe (G24) : se compose de 25 sages femmes qui travaillent 24heures commençant de 9h pour finir à 9h du lendemain, suivie de 4jours de repos pour reprendre au 5e jour le même rythme. Pour chaque participante les antécédents gynéco obstétricaux ont été précisés pour comparer quant au trouble de la fertilité dans ces deux groupes de travail.
Résultats |
Nous avons noté au moins un avortement dans 46 % des cas ceci était significativement corrélé avec l’ancienneté de travail (p<0,05). L’analyse multi variée a conclu que l’avortement spontané était majoritairement noté dans G24 (32 %) comparé au G12 (14 %) avec une différence significative entre les 2 groupes (p=0,01).
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Vol 81 - N° 4
P. 281 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.