Évaluation de la sensibilité du test de freinage fort dans l’hypercorticisme endogène - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
Le syndrome de Cushing endogène résulte d’une exposition chronique de glucocorticoïdes en excès produit par le cortex surrénalien.
But de l’étude |
Analyser la valeur prédictive du freinage fort dans le diagnostic étiologique de l’hypercorticisme endogène au service d’endocrinologie du CPMC.
Matériel et méthodes |
C’est une étude rétrospective de 39 patients hospitalisés pour la prise en charge d’un hypercorticisme endogène : maladie de Cushing (MC) ou syndrome de Cushing (SC) confirmé à l’histologie.
Résultats |
Moyenne d’âge 30 ans, extrêmes (14–60).
Sex-ratio : 4 F/1 H.
Signes cliniques à l’admission : signes d’hypercorticisme 92 %, d’hyperandrogénie 37 %, mélanodermie 37 %, excès de poids 60 %.
Les formes compliquées : HTA 67 %, ostéoporose 3 %.
Complications métaboliques : troubles de la tolérance glucosée 52 %, dyslipidémie 55 %.
Résultats hormonaux : cycle du cortisol rompu dans tous les cas, cycle d’ACTH (moyenne : 364,91pg/mL) dans la MC et (moyenne 9,8pg/mL) dans le SC.
Freinage faible négatif dans tous les cas.
Freinage fort : maladie de Cushing (positif dans 84 %).
Syndrome de Cushing : négatif dans tous les cas.
L’imagerie : cas concordant :
– maladie de Cushing : imagerie positive+/FF positif (64 %) ;
– syndrome de Cushing : imagerie surrénalienne positive+/FF négatif (100 %).
Cas discordant :
– n=3 (imagerie+FF−) adénome retrouvé en peropératoire ;
– n=5 (imagerie−FF+) adénome identifié par le KTSP ;
– n=1 (imagerie−FF−) adénome retrouvé en peropératoire.
Conclusion |
Le test de freinage fort à la DXM a une bonne valeur prédictive dans le diagnostic étiologique de l’hypercorticisme endogène.
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Vol 81 - N° 4
P. 282-283 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.