Évaluation des résultats de la prise charge chirurgicale des adénomes hypophysaires « non secrétants » - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
Les adénomes hypophysaires non secrétants (AHNS) sont relativement rares mais graves par leur retentissement endocrinien et ophtalmologique. Ils posent un problème de prise en charge thérapeutique et pronostique.
But du travail |
D’évaluer les résultats de la prise en charge chirurgicale avec un recul minimal de 2 ans pour chaque patient.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective portant sur 60 dossiers d’adénomes hypophysaires « non secrétants » colligés au centre Pierre-Marie-Curie.
Résultats |
Notre série était répartie en 32 hommes et 28 femmes, la moyenne d’âge était de 47 ans avec des extrêmes de 17 à 80 ans. Les circonstances de découvertes sont le syndrome tumoral intracrânien typique dans 33 cas (55 %) et les troubles visuels chez 28 patients (46 %).
Sur le plan neuroradiologique : il s’agissait de macroadénome hypophysaire expansif dans tous les cas (100 %) et dans 20 % de cas d’adénomes géants (≥4cm).
Sur le plan hypophysaire : il existait une insuffisance antéhypophysaire totale ou partielle chez 35 patients (58 %) et un diabète insipide dans 3 cas (6 %).
Sur le plan thérapeutique : 91,6 % (n=55p) de nos patients ont été opérés, dont 25 % (n=15p) repris chirurgicalement.
La reprise évolutive de la maladie est notée dans n=28p (51 %), dont (68 %) de nos patients présentent un reliquat à l’imagerie.
Conclusion |
Les adénomes hypophysaires dits « non secrétants » sont de grosses tumeurs hypophysaires à retentissement locorégional et endocrinien important de mécanisme physiopathologique très mystérieux.
Ils sont aujourd’hui reconnus avec une plus grande fréquence grâce aux progrès de l’immunohistochimie.
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Vol 81 - N° 4
P. 282 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.