Évolution des prolactinomes sous traitement médical - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
Les adénomes à prolactine constituent la cause la plus fréquente d’hyperprolactinémie non médicamenteuse. Leur traitement de première intention est médical reposant sur les agonistes dopaminergiques.
Objectif |
Étudier l’efficacité du traitement médical dans la prise en charge des adénomes à prolactine.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective, descriptive étalée sur 3 ans et demi portant sur 95 patients suivis au service d’endocrinologie–diabétologie, CHU Hassan II, Fès pour un adénome hypophysaire à prolactine.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 33,98±9,08 ans avec des extrêmes allant de 14 à 63 ans, le sex-ratio était de 0,46 (30 H/65 F) avec une nette prédominance féminine.
Tous les patients étaient mis sous agonistes dopaminergiques : 87,36 % des cas étaient sous cabergoline et 12,63 % sous bromocriptine avec une dose maximale respectivement de 4mg par semaine et 7,5mg par jour. Après une durée moyenne de suivi de 4,49 ans, 23 patientes soit un taux de 24,21 % avaient un retour des cycles menstruels avec disparition du syndrome tumoral chez 92 % des malades.
L’évolution biologique était marquée par la normalisation des taux de prolactine dans 35,71 % des cas après un délai thérapeutique moyen de 4,61 mois [2–24 mois], sur le plan radiologique, la régression de la taille adénomateuse était observée dans 19,64 % des cas, alors que 5,35 % des malades avaient une disparition de l’image de l’adénome hypophysaire.
Discussion |
Le traitement médical des adénomes à prolactine reste le traitement de première intention, il est remarquablement efficace, permettant d’atteindre les objectifs thérapeutiques de normalisation biologique parfois radiologique, sous réserve d’un suivi régulier afin de dépister les adénomes agressifs.
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Vol 81 - N° 4
P. 294 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.