Le traitement par les analogues de la somatostatine chez le patient acromégale - 30/09/20
Résumé |
Objectif |
Le traitement par les analogues de la somatostatine est utilisé lorsque les taux circulants de GH et d’IGF1 ne sont pas normalisés après chirurgie ou lorsque la chirurgie ne peut être envisagée. L’objectif serait d’évaluer l’efficacité et la tolérance clinicobiologique de la somatuline dans le traitement de l’acromégalie.
Matériels et méthodes |
Étude prospective, étalée sur une période de 2 ans, regroupant 11 patients traités par somatuline LP120mg dont 7 F et 4 H, suivis en consultation spécialisée d’acromégalie au service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition au CHU Hassan II de Fès. Nous exposons les données recueillies à l’inclusion et pendant les visites de suivis habituelles.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 42+7,5 avec un ratio de H/F : 0,57. Sous somatuline LP120mg, les données auxologiques et cliniques se sont améliorées avec une baisse significative du poids, PA, IMC (p<0,001). Le dosage d’IGF1 a montré une diminution moyenne de 71 %. On a noté une légère baisse de la taille de l’adénome chez 33 % avec IRM H-H normale en post-op chez 4 patients. L’HbA1c et la GAJ se sont améliorées de façon significative (p<0,001), chez les diabétiques.
Les effets indésirables étaient d’ordre digestif. Une association d’agonistes dopaminergiques et somatuline a été mise en route chez 3 devant une sécrétion mixte somato-prolactinique.
Discussion |
L’analyse a montré une baisse significative d’IGF-1 lors du suivi et à 2 ans du traitement, le profil de tolérance est généralement bon.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 81 - N° 4
P. 303 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.