Les prolactinomes : à propos de 54 cas - 30/09/20
Résumé |
Objectifs |
Les adénomes hypophysaires à prolactine sont généralement des tumeurs bénignes. C’est l’adénome hypophysaire le plus souvent retrouvé. Leur diagnostic est bien codifié. Leur gravité dépend de la taille tumorale. L’objectif de notre travail est de décrire le profil clinique, paraclinique et évolutif des adénomes à prolactine.
Patients et méthodes |
Étude descriptive rétrospective ayant porté sur 54 cas de prolactinomes suivis au service d’endocrinologie à Fès sur une période de 4 ans (2015–2018).
Résultats et discussion |
L’âge moyen est de 32,8 ans (15–64 ans). Une prédominance féminine avec un sex-ratio (H/F) de 0,28. Dix-neuf cas de micropralctinome et 35 cas de macroprolactinome, soit 35,2 % et 64,8 %, respectivement. Le délai entre le début de la symptomatologie et la consultation est en moyenne de 3,6 ans. Le mode de révélation était la galactorrhée-aménorrhée chez 58 % des femmes, les troubles sexuels chez 42 % des hommes. La taille moyenne de l’adénome est de 21,3mm (3–70mm). Le taux moyen de la prolactinémie à la découverte de l’adénome est de 937ng/mL. Le retentissement hormonal et visuel est lié à la taille tumorale avec un retentissement ophtalmologique chez 32 % des cas. Dans plus de 50 % des cas, le traitement était uniquement médical et seulement 2 cas qui ont eu recours à la chirurgie. L’évolution hormono-radiologique était favorable dans la majorité des cas. Les adénomes à prolactine sont souvent révélés par une galactorrhée chez la femme et des troubles sexuels chez l’homme. L’exploration hormonale et radiologique permet d’orienter la prise en charge ainsi que le suivi des prolactinomes.
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Vol 81 - N° 4
P. 303 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.