Un carcinome papillaire de la thyroïde révélant une acromégalie : à propos d’un cas - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
L’acromégalie est une endocrinopathie rare, responsable de nombreuses complications qui déterminent son pronostic.
Du fait de son début insidieux, l’acromégalie est souvent diagnostiquée avec retard, à un âge moyen de 40 ans, devant un syndrome dysmorphique, acquis, lentement progressif.
Sa révélation devant un goitre est une situation qui n’est pas fréquente, nous rapportons un cas.
Observation |
Patiente âgée de 40 ans, qui a consulté initialement au service d’ORL pour une augmentation du volume cervicale avec la découverte d’un GMHN en euthyroïdie, nécessitant une thyroïdectomie totale. Le bilan pré-anesthésique avait révélé une glycémie à 4,5g/L, la patiente a été adressée au service d’endocrinologie pour équilibre pré-chirurgical de son diabète.
L’examen clinique a mis en évidence un syndrome acro-facial, avec au bilan biologique des IGF1 élevés, un cycle de GH a été réalisé qui a montré un nadir de GH>34,9ng/mL. L’IRM H-H avait révélé un macroadénome hypophysaire de 24mm, le diagnostic d’un adénome somatotrope a été retenu.
Après équilibre de son diabète la patiente avait bénéficié d’une thyroïdectomie totale dont l’examen anatomopathologique avait conclu à un carcinome papillaire de la thyroïde dans sa variante vésiculaire classé pT1bNxMx.
Discussion |
Chez le patient acromégale, un goitre est retrouvé chez 25 à 90 % des cas ; le risque de développer des nodules augmente avec l’ancienneté de la maladie.
Les nodules thyroïdiens peuvent présenter des modifications en fonction de l’activité de la maladie. La croissance des nodules doit être surveillée en raison du risque de malignité.
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Vol 81 - N° 4
P. 308 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.