Traitement par hormone de croissance chez l’adolescent : profil clinique et évolutif des patients. Résultats préliminaires - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
Le retard staturopondéral (RSP) est un motif fréquent de consultation en endocrinologie, le diagnostic est souvent tardif avec une symptomatologie variable. Notre travail a pour objectif d’évaluer les caractéristiques cliniques et évolutives des patients.
Patients et méthodes |
Étude prospective portant sur 23 patients suivis pour RSP. Les patients diabétiques ont été exclus.
Résultats |
L’âge moyen était de 13 ans, un sex-ratio de 1,5 H/F. Une consanguinité était notée chez 2 patients, l’âge moyen de constatation était 10 ans. Le RSP était sévère à 79 % à moins 3DS, associé en majorité à un retard pubertaire. Hormis la petite taille, l’aspect clinique était représenté dans 35 % des cas par un syndrome dysmorphique, associé à des malformations génitales (micropénis, absence du clitoris ou des grandes lèvres). Les tests de stimulation, le dosage de l’IGF1 et l’IRM hypophysaire ont permis le diagnostic et une substitution hormonale démarrée en moyenne à 1mg/jour. Quatorze patients sont actuellement sous traitement. La vitesse de croissance est de 7cm/an. Après 12 mois, un patient a atteint sa taille cible, un autre après 18 mois, 2 patients ont dépassé leur objectif après 24 mois de substitution avec une nette amélioration du statut pubertaire pour l’ensemble des patients.
Discussion |
Le RSP comporte une variable clinique pourtant évidente mais de constatation tardive. La substitution hormonale dans notre contexte reste un atout même démarrée tardivement.
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Vol 81 - N° 4
P. 310-311 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.