Dysthyroïdies au cours des connectivites - 30/09/20
Résumé |
Introduction |
L’association des connectivites aux dysthyroïdies n’est pas rare. Dans notre étude, on s’intéresse à étudier les particularités clinicobiologiques et morphologiques de cette association.
Patients et méthodes |
Nous avons colligé rétrospectivement les dossiers des patients ayant été hospitalisés au service de médecine interne de l’hôpital régional de Ben Arous (2016–2019) pour une connectivite et ayant une dysthyroïdie associée. Les données épidémiologiques, cliniques et biologiques ont été relevées.
Résultat |
Il s’agit de dix patientes avec un âge moyen de 47,75 ans. Dans huit cas, la dysthyroïdie précédait la connectivite avec un délai moyen de 8 ans. Huit patientes étaient suivies pour un syndrome de Sjögren et deux pour une pseudopolyarthrite rhizomélique. Chez toutes les patientes, il s’agissait d’une hypothyroïdie : fruste dans deux cas et patente dans huit cas. Un goitre stade 1 a été retrouvé dans un cas et stade 2 dans un cas. La thyroïde n’était pas palpable dans les autres cas. Six patientes ont bénéficié d’un bilan immunologique (les anticorps anti-thyroglobuline, anti-thyroperoxydase). Le bilan était positif chez trois patientes et négatifs chez les trois autres. Trois patientes avaient des nodules thyroïdiens à l’échographie thyroïdienne alors que deux autres avaient une hypotrophie thyroïdienne. Huit patientes ont été mises sous traitement substitutif par la L-thyroxine. L’évolution était bonne pour le reste avec un recul moyen de 30 mois.
Conclusion |
Devant la fréquence de cette association, il faut chercher une dysthyroïdie devant toute connectivite. Le bilan thyroïdien devrait être systématique pour détecter et traiter précocement une éventuelle dysthyroïdie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 81 - N° 4
P. 317 - septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.