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Analyse d’un modèle de circuit court post-urgence avec une régulation précoce urologique - 12/10/20

Assessment of a post-emergency pathway with early urological regulation

Doi : 10.1016/j.purol.2020.06.003 
I. Bentellis a, , F. Colomb b, M. Drogrey c, B. Canac c, B. Tibi a, Y. Ahallal a, L. Mendel a, A. Shaikh d, J. Amiel a, J. Levraut c, D. Chevallier a, M. Durand a
a Service d’urologie, hôpital Pasteur-2, CHU de Nice, université de Nice-Sophia Antipolis, 30, voie Romaine, 06000 Nice, France 
b Service d’urologie, CH de Grasse, 28, chemin de Clavary, 06130 Grasse, France 
c Service des urgences, hôpital Pasteur-2, CHU de Nice, université de Nice-Sophia Antipolis, 30, voie Romaine, 06000 Nice, France 
d Département de recherche clinique, service d’urologie, hôpital Pasteur-2, CHU de Nice, université de Nice-Sophia Antipolis, 30, voie Romaine, 06000 Nice, France 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Monday 12 October 2020
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

Introduction

Les urgences urologiques représentent 7 % des motifs d’admission aux urgences (SU). Nous avons souhaité analyser l’effet de la mise en place d’un circuit court vers une consultation post-urgence (CPU) après régulation médicale urologique différée.

Méthodes

Tous les patients admis au sein du SU dans un centre universitaire, sur la période de décembre 2017 à juillet 2018 et pour lesquels était programmée une CPU étaient inclus. La régulation concernait la date de CPU et des compléments d’examens. Le critère de jugement principal était le niveau de performance du circuit. Ce dernier était évalué par la capacité à apporter une réponse efficace selon une grille prédéfinie de solutions spécifiques aux motifs de consultation.

Résultats

Cent vingt-huit patients ont été inclus. L’âge médian était de 57 ans (18–97). L’efficacité était de 76 %. Ce taux était plus faible chez les patients consultant pour des motifs rares, complexes ou ne se présentant pas à la CPU « no-show ». Ces derniers (47 %, n=60) n’étaient pas joignables au premier appel dans 51,6 % des cas, avec une distribution d’âges et de motifs similaire aux autres. Sur l’ensemble des consultants (n=1863) seulement 6,9 % (n=128) avaient été adressés en CPU par les urgentistes. La décision était une seconde consultation dans 70 % (48), un nouvel examen dans 10 % (7), une chirurgie en urgence différée dans 12 % (8) et enfin 18 % (12) d’abstention de suivi.

Conclusion

La CPU suivant une régulation précoce par un urologue permet d’apporter une réponse efficace dans 76 % des situations. L’analyse des « no-show » permettrait d’identifier des groupes à risque.

Niveau de preuve

III.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Urological emergencies represent 7 % of the outpatients at the emergency department (ED). We assessed the effect of setting up a post-emergency consultation (CPU) after deferred urological medical regulation.

Methods

All patients admitted to the ED in a university center over the period December 2017 to July 2018 and for whom a CPU was scheduled were included. The regulation concerned the date of CPU and supplementary exams. The main outcome was the ability to provide an efficient response according to a predefined grid of specific solutions.

Results

One hundred and twenty-eight patients were included. The median age was 57 years (18-97). Efficacy of the CPU was 76 %. This rate was lower in no-show patients or consulting for rare and complex motives (47 %, n=60). The no-show were not reachable on the first call in 51.6 % of cases, with a similar age and motives distribution to the others. Only 6,9 % (n=128) of all consultants (n=1863) had been referred to the CPU by emergency physicians. The decision was a second consultation in 70 % (48), a new exam in 10 % (7), deferred emergency surgery in 12 % (8) and finally 18 % (12) of no follow-up.

Conclusion

CPU following early regulation by a urologist provides an effective response in 76 % of situations. Assessment of “no-shows” helped to identify groups at risk.

Level of evidence

III.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Urgences, Urologie, Centre hospitalier universitaire, Épidémiologie

Keywords : Emergency, Urology, University hospital, Epidemiology


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