Connaissances, pratiques et attentes pour la prise en charge de l’hyperactivité vésicale en France - 24/10/20
Knowledge, practices and expectations in the management of overactive bladder in general practice and gynecology in France
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Résumé |
Introduction |
L’hyperactivité vésicale (HAV) est un syndrome clinique caractérisé par des urgenturies, avec ou sans incontinence urinaire, et souvent accompagnées d’épisodes de nycturie et de pollakiurie. Le but de cette enquête de pratique était d’identifier les modalités de diagnostic et de prise en charge des patients ayant une HAV selon leur profil clinique et la spécialité du médecin non urologue en lien avec cette pathologie.
Méthodes |
Enquête de pratique transversale réalisée en France auprès de 262 médecins, 181 médecins généralistes (MG) et 81 gynécologues, exerçant en France, sur questionnaires papier.
Résultats |
Les gynécologues abordaient plus facilement la question des troubles urinaires que les MG. La première mesure de prise en charge de la pathologie était la thérapie comportementale, cependant la moitié des patients l’abandonnaient. Chez les femmes les plus âgées et les hommes de tous âges, le recours aux médicaments était privilégié, bien qu’ils ne fussent que 4 sur 10 à poursuivre le traitement au-delà de 6 mois. L’incontinence était le symptôme pour lequel les patients étaient le plus en attente d’un soulagement. Les MG comme les gynécologues exprimaient un besoin de disposer de recommandations, d’outils d’aide au dépistage, et d’outils d’évaluation et de suivi des symptômes.
Conclusion |
Les patients et les médecins éprouvent des réticences à parler des troubles urinaires. Les MG et les gynécologues, professionnels de santé non urologues les mieux placés pour dépister et diagnostiquer l’HAV, sont en demande de formations, outils pratiques et recommandations.
Niveau de preuve |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Overactive bladder (OAB) is a clinical syndrome characterized by urgency to urinate, with or without urinary incontinence, often associated with nycturia and pollakiuria. The aim of this practice survey is to identify diagnostic modalities and treatment circuits according to the patient's clinical profile and to practitioner's specialty.
Material and methods |
A cross-sectional survey was conducted among 262 physicians practicing in France: 181 general practitioners (GPs) and 81 gynecologists.
Results |
Urinary disorders were more easily addressed with patients by gynecologists than GPs. Behavioral therapy was the most widely used therapeutic measure, however half of the patients abandoned it. In oldest women and men of all ages, drugs were commonly prescribed, nevertheless only 4 out of 10 patients continued the treatment beyond 6months, according to the physicians. Incontinence was the symptom for which patients were in most need of relief. GPs and gynecologists expressed a need for training, practical tools and recommendations related to OAB.
Conclusion |
Patients and doctors are reluctant to talk about urinary disorders. Non-urologist physicians such as GPs and gynecologists, as health professionals best placed to detect and diagnose OAB, are in demand for training, practical tools and recommendations.
Level of evidence |
3.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Hyperactivité vésicale, Incontinence, Enquête de pratique
Keywords : Overactive bladder (OAB), Incontinence, Practice survey
Plan
Vol 30 - N° 12
P. 675-683 - octobre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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