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Taux de complications et de récidives après chirurgie des prolapsus des organes pelviens : résultats à moyen terme d’une étude prospective chez 2341 patientes (Registre VIGI-MESH) - 04/11/20

Doi : 10.1016/j.purol.2020.07.111 
L. Wagner 1, , S. Campagne-Loiseau 2, R. De Tayrac 1, P. Ferry 3, X. Deffieux 4, J. Lucot 5, A. Fauconnier 6, P. De Bodinance 7, C. Saussine 8, A. Pizzoferrato 9, C. Carlier 10, T. Thubert 11, L. Panel 12, P. Bosset 13, E. Nkounkou 14, R. Ramanah 15, T. Charles 16, L. Bressler 17, M. Cosson 18, X. Fritel 16
1 CHU de Nîmes, Nîmes, France 
2 CHU Estaing, Clermont-Ferrand, France 
3 CH La Rochelle, La Rochelle, France 
4 CH Béclère, Paris, France 
5 CH institut Catholique, Lille, France 
6 CH Poissy-Saint-Germain, Poissy-Saint-Germain, France 
7 CH Dunkerque, Dunkerque, France 
8 CHU Strasbourg, Strasbourg, France 
9 CHU Caen, Caen, France 
10 CHU Châtellerault, Châtellerault, France 
11 CHU de Nantes, Nantes, France 
12 Institut Languedoc mutualité, Montpellier, France 
13 Hôpital Foch, Suresnes, France 
14 CH Béthune, Béthune, France 
15 CHU Besançon, Besançon, France 
16 CHU Poitiers, Poitiers, France 
17 CHU Nancy, Nancy, France 
18 CHU Lille, Lille, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectifs

Le prolapsus des organes pelviens (POP) de la femme est une situation fréquente qui mène dans 19 % des cas à un traitement chirurgical. Le registre VIGI-MESH a permis de collecter les interventions chirurgicales de POP dans 19 centres et à surveiller les complications et les révisions chirurgicales. Nous présentons ici les premiers résultats à moyen terme de notre registre.

Méthodes

L’analyse comprend 2341 patientes dont la chirurgie prévue était une promontofixation par laparoscopie avec prothèse (n=1143), une chirurgie transvaginale avec prothèse (n=694) ou sans prothèse (n=504). La promontofixation a été converti dix fois (0,9 %) : 5 par laparotomie, 2 fixations latérale par laparoscopie, 3 voies transvaginale dont 2 avec prothèse. Les patientes étaient plus jeunes, avec moins de comorbidités dans le groupe promontofixation, et avec plus d’antécédents chirurgicaux chez les patients opérés par voie vaginale. Il y a une majorité de chirurgie avec prothèse en cas de prolapsus antérieur ou apical.

Résultats

Avec 15 mois de suivi médian, nous avons observé des complications Clavien–Dindo grade III ou plus chez 48 patientes (2,05 %). L’incidence de complications graves à 12 mois est significativement supérieure pour la réparation vaginale prothétique soit 3,71 % [2,28–5,13] versus 1,27 pour la réparation vaginale non prothétique [0,25–2,29] et 1,44 pour la promontofixation [0,71–2,167] avec p=0,005 (Fig. 1). Il y a 29 réinterventions (1,24 %) en raison d’échec ou de récidive du prolapsus : 11 après promontofixation (0,96 %), 6 après prothèse vaginale (0,86 %) et 12 après réparation vaginale autologue (2,38 %). La réparation vaginale native comporte un risque de reprise chirurgicale pour prolapsus récidivé trois fois plus élevé qu’en cas de promontofixation (RR 0,34 [0,15–0,77]) ou de prothèse vaginale (RR=0,29 [0,11–0,76]) (Fig. 2).

Conclusion

Dans notre registre, la promontofixation présente le meilleur ratio bénéfice/risque par rapport à la réparation vaginale. Cette dernière expose à un faible risque de complications en cas de réparation autologue mais avec un risque de récidive 3 fois plus élevé et à l’inverse à un faible risque de récidive en cas de chirurgie prothétique mais avec un risque de complication grave 3 fois plus élevé.

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Vol 30 - N° 13

P. 758-759 - novembre 2020 Retour au numéro
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