Cannabis et troubles psychotiques - 06/11/20
Cannabis and psychotic disorders
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Points essentiels |
La consommation de cannabis augmente le risque de troubles psychotiques, notamment de schizophrénie de manière dose-dépendante.
Le risque le plus élevé est retrouvé chez les consommateurs quotidiens de cannabis fortement titré en Δ-9-THC.
Le risque est augmenté par le fait d’avoir commencé à consommer du cannabis avant l’âge de 15 ans, par l’interaction avec certains facteurs génétiques et d’autres facteurs de risque environnementaux de schizophrénie, notamment certaines maltraitances infantiles.
Chez les patients schizophrènes, la consommation de cannabis aggrave la symptomatologie psychotique, augmente le risque de violence, favorise les rechutes, augmente la fréquence des hospitalisations, diminue l’observance aux traitements et favorise la résistance aux traitements antipsychotiques.
Il existe une amélioration significative des symptômes positifs, des symptômes thymiques et du fonctionnement global chez les patients schizophrènes qui arrêtent leur consommation par rapport à ceux qui la continuent.
Il ne faut ne pas traiter un trouble, les troubles psychotiques, sans traiter l’autre, l’addiction au cannabis.
Les approches thérapeutiques actuelles intègrent l’abord addictologique, notamment les approches motivationnelles, dans la prise en charge psychiatrique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Key points |
Several prospective studies demonstrated that cannabis use increases the risk for psychotic disorders, in particular schizophrenia in a dose-dependent manner.
The risk of psychosis increased when using high-potency cannabis on a daily basis.
Early cannabis use, childhood maltreatment, and family history of psychosis increase the risk of psychotic disorders.
In schizophrenia patients, cannabis use is associated with more severe psychotic symptoms, higher rates of relapses or violence, poorer medication adherence, and poorer outcomes than their counterparts without cannabis use disorders.
In schizophrenia patients who stopped using cannabis, there were significant improvements in positive symptoms, depression and global function.
Not treating one disorder (psychotic disorder) without treating the other (Cannabis use disorder).
Some studies suggested that cannabis use was responsive to integrated approaches, including both psychiatric and substance abuse treatments.
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