Les conséquences d’un temps de sommeil long sur la mortalité et le risque cardiovasculaire - 09/11/20
Consequences of long sleep duration on cardiovascular risk and mortality
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Résumé |
Un sommeil long est prédictif d’un surcroît de mortalité, avec une relation effet-dose, indépendamment de l’âge et du sexe, et en particulier de la mortalité d’origine cardiovasculaire. La définition d’un temps de sommeil long et ses modes d’évaluation sont assez variables selon les études. Plusieurs méta-analyses d’études prospectives ont montré l’augmentation du risque de coronaropathie, d’accident vasculaire cérébral, d’arythmie cardiaque. En revanche, concernant l’HTA ou la dyslipidémie les données sont peu probantes. Si le rôle des comorbidités cardiovasculaires à l’origine a pu être éliminé, il existe de nombreux facteurs confondants d’un temps de sommeil long et d’un surcroît de morbi-mortalité cardiovasculaire. C’est le cas pour les troubles de l’humeur et les traitements psychotropes, la sédentarité et certains facteurs socioéconomiques. Des facteurs biologiques (inflammation) ou génétiques peuvent également y contribuer. Les recommandations américaines de durée de sommeil pour l’adulte se situent entre 7h et 9h ou 7h et 8h selon la tranche d’âge. Limiter sa durée de sommeil pour les personnes qui ont un temps de sommeil long permettrait-il de baisser la mortalité, en particulier cardiovasculaire ? Cela reste à démontrer.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
A long sleep duration is predictive of a higher mortality rate, with a dose-effect relationship, independently of age and sex. This is the case for cardiovacular morbidity. Definition and methods of assessment of long sleep may differ widely between studies, nevertheless a long sleep duration is predictive of a higher risk for coronaropathy, stroke and atrial fibrillation. Results are not convincing regarding hypertension or dyslipidemia. The confounding role of pre-existing cardiovascular pathologies can be ruled out but there is many confounding factors causing both long sleep duration and known as cardiovascular or mortality factors. It is the case for mood disorders, psychotropic drugs, sedentarity and or socioeconomic factors. NSF recommended an optimal sleep duration between 7h and 9h or 7h and 8h according to age class. Nevertheless does limiting sleep duration improve mortality or cardiovascular morbidity? this remains to be demonstrated.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Durée de sommeil, Mortalité, Risque cardiovasculaire, Hypertension artérielle, coronaropathie, Accident vasculaire cérébral, Fibrillation atriale, Troubles de l’humeur
Keywords : Sleep duration, Mortality, Cardiovacular risk, Hypertension, Coronaropathy, stroke, Atrial fibrillation, Mood disorders
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