Violence dans les états mentaux à ultra haut risque de psychose - 19/11/20
Violence in ultra high risk states for psychosis
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Points essentiels |
Bien qu’il existe des preuves soutenant le lien entre les comportements agressifs et violents et la schizophrénie, les études sur la violence chez les sujets à « ultra-haut risque de psychose » (UHR) demeurent relativement rares.
Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque de violence chez les sujets UHR (tels qu’un âge jeune, des symptômes psychotiques positifs sévères avec un mauvais insight, la consommation de substances et l’impulsivité) ; et peuvent ainsi être ciblés par des mesures thérapeutiques spécifiques.
Certaines preuves suggèrent que des niveaux élevés d’impulsivité chez les sujets UHR sont associés à un risque plus élevé de transition psychotique.
Certaines approches thérapeutiques cognitives, comportementales et pharmacologiques semblent être prometteuses pour la prise en charge de l’impulsivité dans les phases précoces de psychose. Des programmes visant l’évaluation et la gestion des risques de délinquance violente chez les jeunes patients atteints de psychose émergente ont été établis dans certaines structures d’intervention précoce, mais davantage de recherches restent attendues dans ce domaine.
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Although there is evidence regarding the link between aggressive and violent behavior and schizophrenia, studies of violence in “ultra-high risk for psychosis” (UHR) subjects are still relatively scarce.
Several factors may increase the risk of violent behavior in UHR subjects (such as a younger age, severe positive psychotic symptoms with poor insight, substance use and impulsivity); and may thus be targeted by specific therapeutic measures.
Some evidence suggests that high levels of violence in UHR subjects are associated with a higher risk of psychotic transition.
Some cognitive, behavioral and pharmacological therapeutic approaches seem promising in the management of violence in the early phases of psychosis. Programs aiming to assess and manage the risks of violence in youth with early psychosis have been established in some early intervention structures, but more research is still needed in this area.
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Vol 1 - N° 4
P. 347-353 - octobre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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