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L’évaluation densitométrique des anti-ostéoporotiques - 30/11/20

Doi : 10.1016/j.rhum.2020.10.463 
S. Zaher , K. Nassar, S. Janani
 Rhumatologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette caractérisée par la diminution de la résistance osseuse entraînant un risque de fracture. L’indication thérapeutique dépend de plusieurs facteurs dont la présence d’une fracture. Le traitement anti-ostéoporotique fait appel aux différentes classes dont l’efficacité est différente. L’objectif de notre étude est de comparer la réponse densitométrique des différentes classes de traitement anti-ostéoporotique oral et non oral.

Patients et méthodes

Il s’agit d’une étude comparative rétrospective menée entre janvier 2013 et mars 2020 menée dans notre service de rhumatologie. Colligeant les patients suivis à la consultation des pathologies fragilisantes pour une ostéoporose post ménopausique et ils ont reçu minimum deux ans de traitement anti-ostéoporotique. La réponse était évaluée par la densité minérale osseuse. L’objectif minimal de gain densitométrique était fixé à 0,03 et l’évaluation était à 2, 4 et 5 ans. On a exclu les patientes non ménopausique.

Résultats

Quatre-vingt patientes ont été incluses. La moyenne d’âge était de 63 ans. Trente-sept pour cent avec une fracture (34 % d’entre eux avec des fractures majeures). Quatre-vingt-onze pour cent des patientes avaient reçu les bisphosphonates oraux (acide alendroniqe dans 83 %) et 9 % étaient mis sous anti-ostéoporotiques non oraux (ANO) (injectable ou intraveineux). Soixante-seize pour cent des patientes sous bisphosphonates oraux avaient bien répandu au traitement à 2 ans, 88 % des cas avaient gardé ou gagné sur le plan osseux à 4 ans, et 100 % des patients ayant reçu 5 ans du traitement avaient répandu favorablement au traitement. Cent pour cent des patientes étaient mises sous anti-ostéoporotiques non oraux, avaient bien répandu à 2 ans. La survenue de fracture au cours du traitement était déclarée chez 6 % des cas (5 % sous BP oraux et 1 % sous ANO).

Conclusion

Les bisphosphonates oraux peuvent être un traitement de premier choix et peuvent répondre aux mêmes objectifs que les anti-ostéoporotiques non oraux. Les indications de chaque molécule sont bien codifiées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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Vol 87 - N° S1

P. A257-A258 - décembre 2020 Retour au numéro
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