Équipement en auto-injecteurs d’adrénaline dans les collèges et lycées : état des lieux dans les départements Nord-Pas-de-Calais - 14/12/20
Spare adrenaline auto-injectors in high schools in the North-Pas-de-Calais region of France: Is it really implemented?
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
En France, les établissements scolaires de second degré doivent s’équiper d’auto-injecteurs d’adrénaline (AIA) en cas d’anaphylaxie depuis septembre 2019. Notre objectif était d’évaluer la mise en œuvre de cette disposition et, en cas de difficultés, d’en identifier les freins.
Méthodes |
Un questionnaire électronique a été adressé aux chefs d’établissements du second degré dans le Nord-Pas-de-Calais de novembre à décembre 2019.
Résultats |
Quatre cent soixante-neuf (69 %) des 676 établissements de second degré (396/494 [80 %] publics ; 73/182 [40 %] privés) ont participé. Trois aspects ont été évalués. Premièrement, l’équipement en AIA : 221 (47 %) ont déclaré disposer d’une fourniture de 2 AIA. Les principales raisons pour ne pas en disposer étaient : coût trop important (n=116, 47 %), délai de péremption trop court (n=96, 39 %), refus de délivrance par la pharmacie (n=35, 14 %). Deuxièmement, le stockage des AIA : parmi les 221 établissements disposant d’AIA, le lieu de stockage était principalement l’infirmerie (n=214, 97 %), mais les AIA étaient accessibles par tout adulte dans 48 % des cas (AIA sous clé à l’infirmerie dans 46 %). Troisièmement, les actions de formation : 53/221 (24 %) établissements avaient mené une action de sensibilisation auprès des personnels sur le maniement des AIA.
Conclusions |
L’équipement en AIA dans les établissements de second degré est en œuvre pour la moitié d’entre eux dans les 2 départements évalués. Il faut généraliser la mise à disposition des AIA en tenant compte des freins identifiés, rendre les AIA immédiatement accessibles à tous, dans les établissements, et favoriser les actions de formation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
In France, since September 2019, a national policy stated that all high schools must have a provision of spare adrenaline auto-injectors (AAI) in case of anaphylaxis. Our aim was to assess if this policy was really implemented and if not, to identify the reasons why.
Methods |
An electronic questionnaire survey was sent to all high schools in the North-Pas-de-Calais region from November to December 2019.
Results |
Four hundred and sixty-nine (69 %) of the 676 high schools [396/494 (80 %) public; 73/182 (40 %) private] participated. Three key points have been assessed. Firstly, spare AAI provision: 221 (47 %) declared to have a provision of 2 spare AAI. The main reasons to explain that AAI were not available: cost (n=116, 47 %), short expiry date (n=96, 39 %), pharmacist refused to deliver AAI (n=35, 14 %). Secondly, AAI storage at school. Of the 221 schools with a spare AAI provision, AAI were stored mainly in sick room (n=214, 97 %), but AAI were readily available to the school staff in only 48 % (AAI stored under lock and key in 46 %). Thirdly, school staff training. Fifty three of the 221 (24 %) schools have organised education training sessions to school staff on anaphylaxis and AAI use.
Conclusions |
Around half of the high schools have a provision of spare AAI. This should be widely widespread taking limits into account. In high schools, AAI should be readily available to all adults with clear instructions in case of anaphylaxis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Anaphylaxie, Allergie alimentaire, Adrénaline, Auto-injecteur d’adrénaline, École
Keywords : Anaphylaxis, Adrenaline, Food allergy, School, Adrenaline auto-injector
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