En quelques décennies, en parallèle du développement thérapeutique, l’histoire naturelle de la maladie d’Alzheimer a considérablement progressé permettant d’identifier trois stades allant de la phase silencieuse à l’altération cognitive majeure. De plus, grâce à des progrès techniques, nous sommes passés d’un diagnostic d’élimination à un diagnostic positif, révélant qu’en l’absence de biomarqueurs le taux d’erreur diagnostique est de 25 à 30%.

Le diagnostic positif fiable au stade précoce (débutant) de la maladie est donc possible. Des questions éthiques subsistent. La divulgation du diagnostic de maladie d’Alzheimer à la personne qui n’a pas encore une altération cognitive majeure reste un sujet sensible nécessitant de bien identifier avec le patient l’objectif de la démarche.

En parallèle, le développement des marqueurs biologiques continue, ce qui permettra d’avoir des biomarqueurs plasmatiques fiables dans un futur proche.

Over some twenty years, alongside therapeutic developments, knowledge of the natural course of Alzheimer’s disease has progressed. Based on this new knowledge, new criteria have identified 3 stages, ranging from the silent phase to major cognitive impairment. In addition, thanks to technical progress, we have moved from a diagnosis of elimination to a positive diagnosis, showing that in the absence of biomarkers the rate of diagnostic error is 25 to 30%.

Reliable positive diagnosis in the early stages of the disease is therefore possible. Ethical questions remain. The disclosure of the diagnosis of Alzheimer’s disease to a person who is not yet exhibiting major cognitive impairment remains a sensitive subject requiring clarification with the patient of his or her specific wishes.

At the same time, the development of biological markers is continuing, and will make it possible to have reliable plasma biomarkers in the near future.