Pathologie tumorale endométriale bénigne et lésions frontières de l'endomètre - 23/12/20
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La pathologie endométriale tumorale non cancéreuse prend essentiellement la forme de lésions d'hyperplasie qui méritent d'être distinguées en deux groupes en fonction de critères architecturaux et cytologiques : hyperplasie sans atypie (lésion bénigne) et hyperplasie atypique (lésion frontière). Elles sont classiquement diagnostiquées à l'occasion de saignements utérins anormaux après qu'elles aient été suspectées par l'existence d'une hypertrophie endométriale en échographie. La confirmation diagnostique est fondée sur l'analyse histologique d'endomètre qui peut avoir été obtenue par échantillonnage endométrial (éventuellement sous contrôle hystéroscopique) ou après hystérectomie. Les hyperplasies sans atypies sont habituellement traitées médicalement, par traitement progestatif (dispositif intra-utérin délivrant du lévonorgestrel par exemple). En cas d'échec, le traitement chirurgical peut consister à réséquer l'endomètre ou à le détruire (thermodestruction). L'hyperplasie atypique survient habituellement après la ménopause. En raison du risque de cancer associé et du risque d'évolution vers l'adénocarcinome, elle est classiquement traitée par hystérectomie. Toutefois, chez la femme en âge de procréer, il est possible d'envisager une préservation de la fertilité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Hyperplasie endométriale, Hyperplasie endométriale atypique, Ménométrorragies, Échographie, Hystéroscopie, Progestatifs, Endométrectomie, Cancer de l'endomètre
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