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Risk evaluation of the use of complementary and alternative medicines in cancer - 06/01/21

Évaluation des risques liés à l’utilisation des médecines alternatives et complémentaires en cancérologie

Doi : 10.1016/j.pharma.2020.05.001 
S. Renet a, b, c, , A. de Chevigny a , S. Hoacoglu a , A.-L. Belkarfa a , M. Jardin-Szucs a , Y. Bezie a , S. Jouveshomme d
a Pharmacy department, groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, 185, rue Raymond-Losserand, 75014 Paris, France 
b Education and Training Research Center (ED 139 – EA 1589), University of Paris Nanterre, Nanterre, France 
c Faculty of Pharmacy, Paris-Sud University, 5, rue Jean-Baptiste-Clément, 92290 Châtenay-Malabry, France 
d Pneumology and Thoracic department, groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, 185, rue Raymond-Losserand, 75014 Paris, France 

Corresponding author.

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Highlights

Cancer patients use complementary and alternative medicines (CAM) to improve their well-being. But little is known about the real risks of CAM use.
Cancer patients have a low perception of risk that can be induced by CAM.
CAM use can increase anticancer drugs toxicities and impair their efficacy.
Integrating the willingness of cancer patients to use CAM while controlling risk can improve cancer patient management.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Introduction

Cancer patients use complementary and alternative medicines (CAM) to improve their well-being. Little is known about real risks.

Objective

To highlight 3 different types of axes: 1/cancer patients’ perceptions concerning CAM; 2/misinformation/miscommunication about CAM; 3/CAM toxicity (direct toxicity, CAM-anticancer drugs, CAM-cancer interactions).

Method

A questionnaire was proposed to cancer patients for 2 months. The CAM toxicity was analyzed if patients documented their drugs and CAM.

Results

Eighty-five patients responded: 72/85 were taking1CAM. In total, 95% patients were satisfied. There was an increasing CAM intake after cancer diagnosis. One hundred and seventeen different CAM were identified (63 herbs, 24 essential oils, 28 food supplements, 2 homeopathic specialities). Only 30/85 were aware CAM could interact with anticancer drugs. No other type of risk was perceived. Information sources: 43/85 Internet, 38/85 general practitioner, 38/85 community pharmacist, 32/85 entourage, 25/85 other patients, 22/85 oncologist. In total, 81.3% questioned healthcare professionals (HCP) about CAM. Twelve patients noticed HCP lacked knowledge regarding CAM. The toxicity analysis was carried out for 24 patients who consumed 1 to 24CAM. In total, 133CAM were reported, including 87 different CAM. For only 43CAM/87, studies were found. All patients presented≥1risk: 14 at risk of CAM-cancer interactions, 15 of CAM-anticancer drug interactions, 21 of CAM direct toxicities.

Conclusion

Many CAM are used by patients. The diagnosis of cancer favors their use. The risks are manifold: low perception of risk that can be induced by CAM, diverse and insecure sources of information and many potential toxicities that are not scientifically documented.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Introduction

Les patients atteints de cancer utilisent des médecines alternatives et complémentaires (MAC) pour améliorer leur bien-être. Or, les risques sont peu connus.

Objectif

Évaluer 3 axes : 1/perceptions des patients vis-à-vis des MAC ; 2/informations liées aux MAC reçues par les patients ; 3/toxicités documentées des MAC (toxicité directe, interactions MAC-cancer et MAC-chimiothérapie/hormonothérapie).

Méthode

Diffusion d’un questionnaire aux patients atteints de cancer (2 mois). Analyse de la toxicité pour les patients documentant leurs anticancéreux et MAC.

Résultats

Quatre-vingt-cinq patients ont répondu. Au total, 72/85 patients utilisaient1MAC (95 % satisfaits). Cent dix-sept MAC différentes répertoriées (63 herbes médicinales, 24 huiles essentielles, 28 compléments alimentaires, 2 spécialités homéopathiques). Après le diagnostic du cancer, leur utilisation augmentait. Pour 30/85, les MAC pouvaient interagir avec les anticancéreux. Aucun autre risque n’était perçu. Sources d’information : 43/85 internet, 38/85 médecins traitant, 38/85 pharmaciens d’officine, 32/85 entourages, 25/85 autres patients, 22/85 oncologues. Au total, 81,3 % avaient parlé des MAC à un professionnel de santé. Douze patients avaient remarqué que ces professionnels avaient peu connaissance des MAC. Le risque de toxicité a été analysé pour 24 patients (1–24 MAC consommés/patient). Cent trente-trois MAC ont été rapportées (87MAC différentes). Pour 43MAC/87, des études ont été retrouvées. Les 24 patients présentaient1 risque : 21 à risque de toxicité directe, 14 d’interactions MAC-cancer, 15 d’interactions MAC-chimiothérapie/hormonothérapie.

Conclusion

De nombreuses MAC sont utilisées. Le diagnostic du cancer favorise leur recours. Les risques sont multiples : faible perception du risque potentiellement induit par les MAC, sources d’information diverses et peu sécurisées, enfin de nombreuses toxicités potentielles.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Complementary and alternative medicines, Risks evaluation, Interactions, Perceptions

Mots clés : Médecines alternatives et complémentaires, Évaluation des risques, Interactions, Perceptions


Plan


 Ce travail a été présenté en communication affichée lors du congrès de la Société française de pharmacie clinique oncologique (SFPO) à Avignon en 2019. Il a reçu le 4e prix.


© 2020  Académie Nationale de Pharmacie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 79 - N° 1

P. 44-52 - janvier 2021 Retour au numéro
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