Profil des patients BPCO dénutris - 10/01/21
Résumé |
Introduction |
La dénutrition constitue un facteur indépendant de mortalité chez les patients BPCO essentiellement chez les plus sévères et par conséquent l’intérêt est porté aux facteurs nutritionnels dans le contexte de la BPCO.
Méthodes |
Cent soixante-quinze patients BPCO (9F ; 166H) d’âge compris entre 40 et 86 ans avec un âge moyen de 67,95 ans ont bénéficié d’une évaluation nutritionnelle par la mesure de l’IMC et par impédancemétrie corporelle. Par la suite une étude comparative entre les BPCO dénutris et non dénutris sur le plan fonctionnel classification GOLD, le BODE, le nombre d’exacerbations et la tolérance à l’effort (TDM6).
Résultats |
Parmi les patients, 41,14 % avaient un IMC<20. Alors que 60 (34,29 %) BPCO avaient un IMM diminué, parmi eux 10 (5,71 %) présentent un IMC normal. Un état de dénutrition a été retrouvé dès les stades précoces chez les patients BPCO avec une prédominance aux stades avancés (65 % aux stades III et IV). Parmi les BPCO dénutris, 70,82 % étaient classés aux stades C et D de la classification (GOLD) vs 29,8 des cas des BPCO non dénutris. Parmi les BPCO dénutris, 56,94 % ont été classés aux quartiles 3 et 4 de la classification BODE vs 33 % des BPCO non dénutris. À l’interrogatoire 77,8 % des BPCO dénutris sont des exacerbateurs fréquents vs 63,1 % des BPCO non dénutris. La distance moyenne parcourue lors du TDM6 est de 423,58m vs 438,33m chez les BPCO non dénutris.
Conclusion |
La dénutrition de par son impact sur la gravité de la maladie (les exacerbations, la tolérance à l’effort, la qualité de vie…) chez les BPCO, elle constitue un facteur de risque de mortalité chez ces derniers, d’où l’intérêt de faire une évaluation nutritionnelle ainsi qu’une prise en charge adaptée de la dénutrition et de l’intégrer dans le traitement des patients BPCO.
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Vol 13 - N° 1
P. 98 - janvier 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.