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Papillomavirus humain et lupus érythémateux systémique - 21/01/21

Human papillomavirus and systemic lupus erythematosus

Doi : 10.1016/j.revmed.2020.12.009 
E. David a, , A. Belot b, J.-C. Lega a, I. Durieu c, C. Rousset-Jablonski d, e
a Service de médecine interne et pathologie vasculaire, centre hospitalier Lyon Sud, hospices civils de Lyon, université Claude-Bernard Lyon 1, Lyon, France 
b Service de rhumatologie, néphrologie et dermatologie pédiatrique, hospices civils de Lyon, université Claude-Bernard Lyon 1, hôpital Femme-mère-enfant, Lyon, France 
c EA 7425 HESPER, médecine interne et pathologie vasculaire, groupement hospitalier Sud, hospices civils de Lyon, université Claude-Bernard Lyon 1, Lyon, France 
d Service de médecine interne, service de gynécologie-oncologie, centre Léon-Bérard, centre hospitalier Lyon Sud, hospices civils de Lyon, Lyon, France 
e EA 7425 HESPER, université Claude-Bernard Lyon 1, Lyon, France 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Thursday 21 January 2021
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

L’infection au papillomavirus humain (HPV) représente une des infections sexuellement transmissibles les plus répandues dans le monde et le principal agent causal dans le développement du cancer du col de l’utérus. Certains facteurs de risque, notamment l’immunodépression favorisent la persistance et la progression des lésions cervicales vers des lésions intra-épithéliales agressives. Les patientes souffrant de pathologies auto-immunes comme le lupus érythémateux systémique seraient plus vulnérables aux infections à HPV et à un risque accru de progression vers une dysplasie cervicale. Les facteurs de risque de développer une infection persistante à HPV puis une dysplasie ne sont pour autant pas identifiés dans le lupus. L’existence d’un excès de risque de cancer du col par rapport à la population générale reste débattue. Ainsi, le vaccin est recommandé chez les jeunes patients lupiques au même titre que dans la population générale. La couverture vaccinale contre l’HPV chez les lupiques n’est pas précisément connue. Il semble que la couverture vaccinale générale des malades chroniques est insuffisante compte tenu de leur fragilité vis-à-vis du risque infectieux. Des stratégies sont à mettre en place pour lever les barrières à la vaccination.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Infection with human papillomavirus (HPV) is one of the most widespread sexually transmitted diseases and the main risk factor for cervical cancer. Underlying conditions, like immunosuppression, favour the persistence and the progression of cervical lesions to an aggressive form. Patients with autoimmune diseases, and particularly systemic lupus erythematosus (SLE), may be prone to HPV infection and cervical dysplasia. However, the risk factors for developing persistent HPV-related infection, dysplasia and cancer are not identified for patients with SLE. The existence of an increased risk of cervical cancer compared to the general population remains debated. Thus, HPV vaccine is recommended for SLE patients as well as for the general population. Vaccine coverage of SLE patients is not known in France. Adolescents with chronic health condition seem to be insufficiently vaccinated regarding their vulnerability to infectious diseases. Strategies are required to decrease HPV vaccination barriers.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Lupus érythémateux systémique, Vaccination, Papillomavirus humain, Dysplasie cervicale, Cancer du col de l’utérus

Keywords : Systemic lupus erythematosus, Vaccination, Human papillomavirus, Cervical dysplasia, Cervical cancer


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